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Edito – ENOUGH IS ENOUGH

Trop c’est trop” est devenu le cri de ralliement des mouvements de grève au Royaume Uni contre la hausse démente des prix. Nos mobilisations en France, des raffineries aux journées des 18 et 27 octobre, prochainement du 10 novembre ne constituent pas l’exception en Europe : face à l’inflation galopante qui consolide les profits, la réponse c’est bien la grève…transfrontalière.
Hors d’Europe aussi, les 120 000 cheminots états-uniens sont aujourd’hui consultés sur un appel à la grève que le patronat US anticipe avec un appel au Président Biden !
Jeudi 3 novembre, les syndicats espagnols manifestent à Madrid pour les salaires, alors que la grève immobilise déjà tous les sites Airbus du pays. Au Portugal voisin, les grèves d’octobre pour le relèvement du salaire minimum de 705 à 800 euros, seront suivies ce mois-ci par la grève de la fonction publique, également sous-payée.
En Allemagne, IG Metall réclame +8 % avec des “grèves d’avertissement“,
quand en Italie la mobilisation pour des hausses de 8,4% touche Ferrari et Stellantis.
Quant aux camarades belges ils ne sont pas en reste, avec l’appel des syndicats FGTB et CSC pour le 9 novembre “contre l’hivers glacial“.

PARTOUT LE 10 NOVEMBRE, LA GREVE

Il ne suffit pas de poser ses revendications : il faut les faire aboutir. Les repères de la CGT pour l’action vont de l’exigence minimale de 15 euros de l’heure (2000 euros par mois), aux 32 heures et aux 60 ans pour l’âge de départ en retraite.
De récentes grèves comme celle de nos camarades de l’énergie ou de Dassault-Falcon au Bourget ont montré que la lutte apporte des succès, des mieux en matière de salaire.
Alors si on s’y mettait tous ?

Edito – A cor et à cris : une réforme qui ne passe pas Le rapport annuel du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) dément le besoin de réforme qui obsède Emmanuel Macron : dépenses stables sur la durée, mais alerte sur l’évolution du niveau de vie des retraité-e-s. Telles sont les conclusions du rapport.Qu’à cela …

En savoir plus A cor et à cris : une réforme qui ne passe pas

Edito – Des congés sans vacances ?

Garanti par des convention internationales et par la loi française contre les exclusions, l’accès aux vacances ne cesse de reculer : 22 millions de personnes ne partiront pas cet été ; celles et ceux qui partent réduisent les durées . En cause, le manque de fric !
Doit-on encore parler de “pouvoir d’achat” quand c’est juste celui de vivre dignement qui est en jeu ?
L’indice INSEE annonce une inflation de 5,8%, quand EUROSTAT retient 6,5% pour la hausse des prix. Le doute est permis sur la fiabilité des indices officiels, mais pas sur l’appauvrissement généralisé dont témoigne ce recul du droit aux vacances pendant ses congés.

RECONQUERIR LE DROIT AUX VACANCES

Un enfant sur trois en est aujourd’hui exclu. Les moyens des CSE pour aider les familles de salarié-e-s ne correspondent plus aux besoins : inexistants dans les petites entreprises, ils restent souvent limités à la distribution de chèques-vacance dérisoires.
Pour la CGT, la subvention pour les activités sociales des CSE devrait être obligatoire et portée à 3% de la masse salariale brute. De même, les moyens dédiés par la CAF doivent être étendus et développés pour que congé redevienne synonyme de vacances pour tous.