Le hold-up contre la protection sociale est un hold-up contre nos vies : ni le système de retraite, ni l’assurance-chômage ou maladie ne sont en péril. C’est notre qualité de vie qu’on dégrade !
L’objectif des attaques successives, sous couverts de réformes qui n’en sont pas, est à chaque fois de rassurer les marchés financiers. Ensuite de mettre la main sur le pactole des cotisations issues de notre travail.
Ce basculement, expérimenté avec la suppression de la cotisation chômage pour un système d’allocations étatisé et réduit, vise évidemment à faire la part belle aux assurances privées ou autres fonds de pension, pour des garanties par nature plus couteuses et aléatoires.

Y METTRE UN COUP D’ARRÊT

Après les 2 millions de manifestants du 19 janvier dans un pays bloqué par d’innombrables grèves, l’appel unanime des 8 syndicats à une “seconde journée de mobilisation le 31 janvier” marque une nouvelle étape de l’affrontement entre capital et travail sur le partage des richesses : gagner est un enjeu de civilisation.

Comment vivrons-nous demain et après-demain ? Et pas seulement nos vieux jours !

Cette mobilisation se prépare d’abord sur l’ensemble de la chaine de production de la valeur, entreprise par entreprise, service par service. Mais elle gagnera en visibilité avec la multiplication des manifestations et des initiatives. Le 31 janvier dès 12h30, le départ interprofessionnel unitaire de Montreuil s’organisera sur la place Aimé Césaire, devant les bâtiments Opale et Cityscope, avant de rejoindre le cortège parisien à 14h00 place d’Italie.

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