Les plus de 10 000 chômeurs et autant de salarié(e)s précaires recensés à Montreuil, forment le tiers de la population travailleuse : l’immense majorité des inscrit(e)s à l’Agence Pôle-Emploi du 7 rue Kléber, alterne en réalité emplois précaires et retour à la case chômage avec ou sans indemnisation.
La double attaque contre le CDI (Contrat à Durée Indéterminée) à temps plein (35 heures) et contre le statut des fonctionnaires aboutit à une explosion des situations “a-typique” de travail, c’est-à-dire précaires :
- contrats à durée déterminée, souvent dérogatoires (saisonniers, d’usage, extras, chèque emploi service universel, etc.).
- contrats de mission, d’intérim, de chantier.
- intermittence, travail à la pige ou à la tâche.
- travail “au noir” ou sans titre de travail.
- apprentissage, contrat de professionnalisation, parcours emploi-compétence (ex contrat unique d’insertion), services civiques et stages abusifs.
- auto-entrepreneuriat, faux-indépendants, gérants non-salariés, etc.
Entre deux périodes travaillées, vous conservez les droits que vous avez acquis (allocations chômage, contrat de sécurisation professionnelle, sécurité sociale, revenu de solidarité active, congés, etc.) : mais il faut les réclamer ! Savoir aussi que l’exclusion sociale commence par l’isolement face aux difficultés de la vie. Se syndiquer, c’est d’abord s’en sortir : rejoindre les chômeurs CGT de Montreuil permet d’en parler et de réagir aux abus hélas fréquents de Pôle-Emploi. Par exemple, en contestant les radiations injustifiées, les trop perçus ou les offres d’emploi illégales…
Vous pouvez consulter différents documents de réflexion ici.