Montreuil compte environ 47 000 salarié(e)s, dont le point commun est d’avoir une lien de dépendance (de « subordination » disent les juristes) avec un ou plusieurs employeurs. C’est de ce rapport que naît le besoin des salariés de se rassembler comme tels, pour se défendre, conquérir leur émancipation et participer à la transformation de la société et du monde.
Sur le « marché du travail », le travail humain est devenu une marchandise qui se vend et s’achète par le contrat de travail, écrit… ou oral.
Les droits et devoirs qui encadrent aujourd’hui la relation salariale sont le résultat des conflits d’intérêts entre salariés organisés d’une part, et la classe capitaliste de l’autre.
Ces droits se déclinent à travers des lois (en particulier le Code du travail), des statuts et des conventions collectives, des accords d’entreprise et des clauses particulières à chaque contrat de travail : mais ces textes ne sont respectés qu’à condition qu’on les fasse respecter !
Ils sont chaque jour remis en cause par la pression patronale, renforcée par les choix gouvernementaux (telles les présomptions de démission pour le refus d’un CDI ou l’abandon de poste) visant à accroître la subordination de celles et ceux qui n’ont pour vivre, que leur force de travail et leurs qualifications.
C’est pour cela que nul ne peut demeurer sans soutien !
Chaque année à Montreuil, des milliers de salariés sollicitent ainsi l’expertise de la CGT, que ce soit pour négocier, accompagner, agir voire faire grève ou pour saisir le juge. Dans ce cas ultime, ce pourra être le Conseil des Prud’hommes si vous êtes salarié(e)(s) de droit privé, le Tribunal Administratif pour un(e) fonctionnaire ou assimilé(e), le Tribunal Judiciaire pour certains contentieux ou le Pôle Social du Tribunal Judiciaire.
La CGT défend et soutient l’individualité, pas l’individualisme : elle prend en compte l’extrême diversité du salariat à Montreuil (cadres, ingénieurs, consultants, agents de maîtrise, ouvriers, employés, intérimaires, travailleurs à domicile, précaires, apprentis et stagiaires, faux « indépendants ») pour organiser la conquête de droits collectifs, seuls garants de garanties durables et protectrices.