L’acte IV du mouvement contre la “réforme” des retraites aura réunit le samedi 11 février 2,5 millions de manifestants dans le pays et convaincu encore plus l’opinion de la nocivité du projet gouvernemental, sans que l’exécutif ne donne le moindre signe d’écoute.
L’intersyndicale a su déjouer tous les pronostics sur sa division face à l’obstacle, en appelant à ancrer la contestation le 16 février avec des grèves, des manifestations comme celle à Paris, place de la Bastille (14h00) et un temps fort unitaire à Albi.
Dans la période, nombre de professions ont leur propre calendrier de mobilisations. Tout converge sur le durcissement annoncé à partir du 7 mars avec d’ores et déjà les perspectives de reconduction des grèves pour le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

CE QUI BLOQUE : L’ENTÊTEMENT DU POUVOIR

La riposte collective du 7 Mars devra être à la hauteur des enjeux : les marchandages politiciens pour gagner des majorités parlementaires inexistantes peuvent être balayées par le rapport des forces : comme en 1936 où les congés payés ont été imposés, ou en 68 où une Assemblée Nationale très droitière, a du valider dans la loi tous les acquis des grèves de Mai-Juin. L’histoire ne se répète pas ? Mais il y a toujours des leçons à en tirer !

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