Oui au monde du partage, non au partage du monde


MISE AUX POINTS : 22-24, rue de Lagny – L’URSSAF Ile-de-France comme les 150 000 employé-e-s de la Sécurité Sociale, subissent un gel de la valeur du point fixant les salaires depuis 2004. Depuis lors, la tutelle refusait tous les ans la revalorisation du point à 10 euros réclamée par la CGT, toujours au nom du gel du point… de la fonction publique. D’où le retour en force de la revendication d’un point à 10 euros, après l’annonce gouvernementale d’un dégel pour les fonctionnaires cet été. Pour le moment, la seule réponse apportée par la tutelle est l’annonce d’un complément d’intéressement de 200 euros, sans cotisation ! Digne de l’âge des glaces…

ÉCOUTE EN BERNE : 1, place Aimé Césaire – Chez les territoriaux de MONTREUIL, c’est la totalité des représentants du personnel au Comité Technique qui a boycotté la session du 7 mars dernier. En effet, tout y est traité « à la va-vite », sans écoute des propositions syndicales ni des problématiques réelles rencontrées par les agents : surcharge de travail, services en souffrance, etc… Quant aux 1607 heures que la loi cherche à imposer, rien ne filtre sur les dispositions qu’entend prendre la municipalité pour y résister concrètement.

AUMÔNE GÉNÉRALE : 260, rue de Rosny – Chez EMMAÜS-ALTERNATIVES, la grève du 7 mars pour la reconnaissance des métiers, les salaires et les conditions de travail (voir le site www.lacgtmontreuil.fr) a conduit la direction à « généraliser » sa proposition d’augmentation de 50 euros, qu’elle réservait jusque-là à certaines catégories. Un geste très insuffisant pour la CGT qui relance la bataille pour un relèvement des coefficients et des embauches stabilisées dans l’association.

ALERTE SUR L’ALERTE : 263, rue de Paris – A la NVO, la restructuration des publications de la CGT inquiète le CSE qui fait appel à un cabinet d’expert dans le cadre de son droit d’alerte économique. Un droit qui tarde à s’établir au regard de la non-transmission par la direction des documents comptables demandés : le syndicat CGT multiprofessionnel s’en émeut, qui alerte sur la désinvolture avec laquelle est traitée cette alerte.

UN CORBEAU CHEZ IBIS : 278, rue de Paris – A l’hôtel IBIS, c’est un « corbeau » qui a adressé au personnel un démenti sur l’absence de prime de fin d’année. La CGT, qui exige des explications du directeur, observe une discrimination assumée quant à son attribution et annonce de prochains débrayages, si la situation n’est pas régularisée pour tous les salariés.

VENTE EMPORTÉE : 49, rue Raspail – Les NOUVEAUX ROBINSON ne sont plus à vendre… pour le moment. Un sursis obtenu par la CGT qui, s’appuyant sur les statuts de la coopérative, a obtenu la convocation préalable d’une AG des 2700 sociétaires qui, jusqu’ici laissés dans l’ignorance de la faillite du directoire, pourront ainsi voter physiquement, sans les cumuls de procurations (jusqu’à 400 !) qui donnaient de fait les pleins-pouvoirs à une poignée d’entre eux.

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