La question des salaires s’invite mécaniquement avec la prévision des 6,3 % de croissance (pour qui ?) et l’obscénité des sommes versées aux “super riches” par temps de COVID.
Mais elle s’impose aussi face à l’inflation des factures -du prix de l’énergie à celui du papier toilette- annoncée pour cet hivers.
Or l’augmentation des salaires directs et indirects reste la seule mesure pour confronter à la vraie vie les discours sur la “valeur travail” dont on nous rabat les oreilles : c’est même le “fact checking” qui va nous servir dans la période électorale qui s’ouvre, à démasquer les tours de passe-passe entre brut et net, visant à nous spolier des cotisations créatrices de droits.

GAGNER PLUS, TRAVAILLER MOINS, TRAVAILLER TOUS

Avec l’ajustement minimaliste du SMIC au 1er octobre à 10,48 euros de l’heure, notre pays tourne le dos à ce qui se fait à nos frontières, en Espagne, en Allemagne et jusqu’aux USA, avec de sérieux coups de pouce aux bas salaires pour relancer la consommation des ménages : ici, le paradis des riches se construit sur l’enfer des pauvres.
Longtemps stigmatisées, voire ringardisées dans les média, les revendications portées par la CGT d’un SMIC à 2000 euros et des 32 heures comme durée légale du travail, sont revenues dans l’air du temps.
Ajoutons qu’elles s’inscrivent plus que jamais dans le sens de l’histoire et que, sans attendre, elles éclairent la mobilisation unitaire du 5 octobre.

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