Alors que nos voisins allemands ou espagnols ont bénéficié d’augmentations du salaire minimum de 20% et plus, la France s’en tient à 0,9% pour la revalorisation du SMIC au 1er janvier : l’érosion des salaires avec une inflation autour de 3% reste le crédo du gouvernement.
Entreprise par entreprise, branche par branche, les négociations salariales s’animent avec parfois des succès.
Jeudi 27 janvier, la CGT s’engage pour une convergence unitaire autour du bulletin de paie : il faut d’urgence imposer un nouveau partage de la valeur ajoutée, en faveur du travail !

                            FAIRE OUBLIER LE SALAIRE SOCIALISE ?

L’approche des présidentielles nourrit déjà les arnaques au pouvoir d’achat : augmenter le salaire net sans toucher au brut…en supprimant les cotisations sociales ?
Depuis 30 ans, plus de 80 dispositifs d‘exonération servent à justifier tous les reculs : pas d’argent pour les retraites, ni pour les hôpitaux, la perte d’autonomie, le logement, etc.
En 2018, la suppression des cotisations pour le chômage, aussitôt compensée par une hausse de la CSG, viendra justifier l’amputation des droits des chômeurs et précaires. Macron s’improvise à chaque crise comme le magicien des primes défiscalisées, désocialisées, ce mois-ci de l’indemnité inflation, toutes prélevées de nos propres cotisations pour revenir en “net à payer” : de faux cadeaux financés par le holdup sur la protection sociale.

Assurément, s’il doit y avoir du ruissellement, il va falloir aller nous-même le siphonner !

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