Pour la 2e fois le Conseil d’Etat désavoue le gouvernement sur son obstination à “réformer” l’assurance-chômage sur le dos des futurs privés d’emploi.
Les dispositions assassines qui devaient entrer en vigueur le 1er juillet 2021, devront au moins attendre un jugement sur le fond, susceptible de censurer définitivement le décret d’ici la fin d’année.
La mobilisation exceptionnelle des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires et saisonniers n’aura pas été vaine, devant les agences de Pôle-Emploi ou dans les occupations de lieux culturels comme à Montreuil et Rosny.
La suspension du décret du 30 mars 2021 gèle le calcul au rabais du salaire journalier de référence, base de l’allocation, ainsi que le grignotage des durées d’indemnisation. Premier succès !

“UNE SITUATION ECONOMIQUE TROP INCERTAINE”…POUR LES CHOMEURS

En dénonçant “une erreur manifeste d’appréciation” quant aux effets de la réforme, le Conseil d’Etat renvoie les futurs chômeurs et précaires aux garanties de 2017, que la CGT aura défendu par défaut.
D’abord parce que l’emploi reste le meilleur “traitement social du chômage” ; ensuite parce que les règles restrictives de l’UNEDIC ne permettent toujours pas de couvrir 100% des privés d’emploi et que l’urgence porte aussi sur le niveau d’indemnisation qu’il faut augmenter de 10 euros par jour et par chômeur, comme le revendique la CGT.

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