En tuant les CHSCT les ordonnances Macron de 2017 ont supprimé l’outil dont les travailleurs disposaient pour les alertes environnementales et pour agir sur les pollutions ou émissions de gaz à effet de serre des entreprises.
Aujourd’hui la compétence des CSE est bridée par l’absence de moyens propres aux CSSCT et par le mutisme des bases de données (BDES) sur ces sujets.
Le CSE reste souvent impuissant face à l’impressionnante empreinte carbone du télétravail qui va pourtant de la consommation d’ordinateurs et de batteries…aux échanges numériques exponentiels avec la voracité énergétique de la visio et les flux avec les data centers.

PROFITS OU RESPONSABILITE ?

L’état de la planète livrée au capital mondialisé prouve que la RSE est un leurre sans rapport de force : entre l’environnement et les prébendes aux actionnaires, le choix patronal est vite fait !
Seuls les salariés connaissent souvent l’impact réel de leur activité et parfois aussi, le subisse dans leur chair. Elargir la compétence des CSE à un 2e E pour environnemental, serait sans doute la seule mesure efficace à retenir de la Convention citoyenne pour le climat.
Cela signifierait que la transition écologique intègre les consultations obligatoires, voire la négociation sur la GPEC. Avec un droit de véto du CSE sur tout procédé ou choix stratégique susceptible de mettre en danger l’environnement.
L’urgence est là, saisissons la pour l’après-COVID qui vient !

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