Couvre-feu l’hiver, colère au printemps !


CARREFOUR DANGEREUX ? : 280, rue de Paris – Au CARREFOUR de la Grande Porte, la reconnaissance, pour tardive qu’elle soit, n’en est pas moins cinglante. Par un arrêt du 5 mars, la Cour d’Appel de Paris a définitivement qualifié d’accident de travail le grave malaise dont avait été victime notre camarade Haza OUCHEN le 17 décembre 2014, suite à une altercation provoquée par sa hiérarchie. La CPAM, qui avait suivi les « réserves » de Carrefour contestant la nature professionnelle de son arrêt jusqu’en octobre 2016, est ainsi condamnée à l’indemniser. Une décision que le nouveau directeur du supermarché devra prendre en compte quant à la gestion humaine des hôtesses de caisse…

LE 8 MARS TOUTE L’ANNÉE !: 11, rue Molière – Aux ATELIERS DUPLAN, c’est une alerte du CSE que notre camarade Laïla TALEB a dû déclencher au lendemain du 8 mars, sur les atteintes dont se plaint le personnel féminin, sans réponse de la patronne…. La CGT entend à minima faire cesser les attitudes sexistes, dégradantes et homophobes du responsable, que la direction à chaque fois minimise, évoquant de « simples pressions hiérarchiques ».

LE COMBAT CONTINUE : 15, place du Général de Gaulle – Chez LEADER PRICE, notre camarade Hassan JALLOH, délégué syndical et élu du CSE, vient brutalement de décéder d’une crise cardiaque. Au chagrin de ses collègues s’est vite ajoutée l’inquiétude face au nouvel actionnaire ALDI. La section CGT n’aura donc pas perdu de temps pour aussitôt réclamer une élection partielle, avec la prochaine candidature de Khadidja SAKHO comme nouvelle déléguée.

SURSIS OU ANNÉE BLANCHE : 263, rue de Paris – DELISAVEURS avait dénoncé en décembre dernier le contrat par lequel l’entreprise et ses 17 salariés assuraient la restauration du siège de la CGT. Si la mobilisation du personnel a permis un « sursis » jusqu’au 2 avril prochain, la section CGT revendique un nouveau délai de réorganisation de la restauration, avec une « année blanche » jusqu’au 31 décembre 2021. Placés depuis un an en activité partielle, nos camarades prestataires invitent à un débat public sur l’avenir de la structure.

SUSHI ÉPICÉ : 19, boulevard Rouget de Lisle – Le restaurant SUSHI KENDO assaisonne le Code du travail à sa sauce, mettant à pied à titre conservatoire un employé pour avoir refusé une rupture conventionnelle. Défendu par la CGT, Monsieur GAO obtient ce 12 mars l’engagement de récupérer à la fin du mois son poste avec un planning… ainsi que ses salaires impayés depuis janvier.

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