2021 commence comme 2020 s’était terminé : dans l’urgence sanitaire et la poursuite d’une dégradation des conditions de vie et de travail. Seuls n’ont pas besoin de vœux les corona-profiteurs du CAC 40 ou du big-pharma.
La liste des choses qui ne change pas serait donc trop longue à établir, et trop anxiogène.
Autant décrypter les quelques annonces, censées marquer l’an neuf !
Comme nous le craignions, le SMIC n’a été réévalué qu’a minima s’établissant à 10,25 euros de l’heure, soit par mois à 1554,58 euros brut. Le minimum vieillesse (ASPA) est fixé à 838,40 euros avec un gel prolongé pour les complémentaires. Le RSA pour une personne reste lui aussi très en-dessous du seuil de pauvreté à 564, 78 euros par mois.
A l’évidence, la bonne santé des valeurs boursières ne ruisselle toujours pas.

DES MESURES POUR LE POUVOIR D’ACHAT ?

Par contre on sait déjà que les tarifs de l’énergie augmenteront de 2% en moyenne, soit un sur-coût de 30 euros environ par ménage et par an. Quant au prix du timbre poste, c’est 5 à 7 % en plus au 1er janvier avec le timbre rouge à 1,28 euro !
Quelques mesures techniques ou catégorielles s’ajoutent au catalogue gouvernemental : réforme des APL, report des soldes du 6 au 20 janvier, reprise pour 20% des assujettis de la baisse de la taxe d’habitation ou extension aux contractuels de la fonction publique…de la prime de précarité.
Au final, on retiendra plus le marquage obligatoire des vélos par un nouvel identifiant, le durcissement des modalités d’authentification pour les paiements en ligne, et l’interdiction des couverts, touillettes, couvercles en plastique, comme traces de nouveauté dans cet ancien monde qui perdure.

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