La crise sanitaire a mis en évidence la casse de l’hôpital et ses conséquences désastreuses : surmortalité, sous-effectifs parmi les soignants épuisés, fermetures de services, qui sont le lot de la Seine Saint-Denis. Or si la santé de la population n’a pas été protégée, les travailleurs ont tout à redouter du “monde d’après” en terme d’emploi et de conditions de vie, quand pourtant des milliards d’euros sont mis à disposition des entreprises pour “redresser l’économie”.

A MONTREUIL, L’EXEMPLE D’AIR FRANCE/KLM

Installé place Aimé Césaire, le groupe AIR FRANCE va ainsi bénéficier de 7 milliards d’euros garantis par l’Etat et de 4 milliards du gouvernement néerlandais : de quoi rémunérer 50 000 emplois pendant 40 ans ! Au lieu de ça, ce sont 7580 suppressions de postes qui sont annoncées pour cet été !

Et les “petits” ne sont pas en reste, imitant les gros avec une épidémie de licenciements et de fins de contrats à tout va…le plus souvent pour des motifs bidons.

Du coup la précarité explose, aggravant le taux de chômage record que nous connaissions déjà dans le “monde d’avant”.

Et c’est le moment où le “nouveau” gouvernement confirme vouloir détruire l’assurance-chômage pour restreindre ou supprimer l’indemnisation de celles et ceux qui cotisaient avant d’être expédiés vers Pôle Emploi.

  RECONQUÉRIR L’EMPLOI, C’EST RÉORIENTER LES MILLIARDS

300 milliards de prêts bancaires votés par les députés + 160 milliards de mesures gouvernementales, ce sont en tout 460 milliards d’euros remis aux entreprises sans contreparties et qui servent à alimenter les plans de licenciements, la précarisation, voire des baisses de salaire par le chantage à l’emploi.

Réorienter ces milliards pour répondre aux besoins de la population, c’est d’abord refuser que ce soit encore les même qui payent la crise : le monde du travail n’est pas une variable d’ajustement pour la “gonflette” des profits.

Chômage et licenciements n’ont rien d’inéluctables : c’est pour cela que la CGT s’oppose à la casse de l’emploi, tant à Montreuil qu’ailleurs, et qu’elle exige l’abandon de la réforme de l’assurance chômage.

LE 17 SEPTEMBRE PROCHAIN, LA MOBILISATION GÉNÉRALE SERA A L’ORDRE DU JOUR !

 

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