N’écoutant que lui-même, le gouvernement a du déclencher la procédure du 49-3, pour chercher à accélérer l’adoption de sa contre-réforme rejetée de toute part : une fuite en avant qui la rapproche de son échec de plus en plus prévisible.
Contre le-dit projet : l’opinion publique (depuis le début), la grande majorité des organisations syndicales et professionnelles, le Conseil d’Etat, tous les Conseils d’Administration de la Sécurité Sociale, la majorité sénatoriale et les dissidents chaque jour plus nombreux du
“pôle macroniste” (CFDT-LREM-MEDEF), tous critiques au moins sur la méthode !
Du projet devenu oukase présidentiel, il reste la création d’une caisse nationale de retraite prétendument “universelle”, sans valeur du point ni durée de cotisation, avec un index inexistant…et un “âge d’équilibre” fixé à 64 ans ; une période de transition de 20 ans, la multiplication au coup par coup des exemptés (militaires, égoutiers, contrôleurs aériens, douaniers, policiers,…) et des promesses de revalorisation salariale dont l’inconstitutionnalité ne fait aucun doute.

PLUS QU’UNE RIPOSTE, C’EST LE RETRAIT QUI S’IMPOSE

La CGT considère que la victoire est maintenant à portée de main avec la riposte qui s’organise “à chaud” : on l’a vu le soir même du recours au 49-3, alors que les actions professionnelles n’ont jamais cessé (coupures d’énergie, mobilisations du spectacle vivant ou des avocats, etc).
Lundi 2 mars, le rassemblement unitaire commence à 18h00 place de la République à Paris, pour anticiper les manifestations du mardi 3. Avec un nouveau départ de la République, pour aller vers l’Assemblée Nationale au moment du vote des motions de censure.
Mais la censure connaîtra d’autres étapes dans la rue, tant avec le 8 mars des “grandes gagnantes” que pour le rendez-vous des grèves du 31 mars...jusqu’au retrait.

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