Déjà historique par sa force et sa durée, la mobilisation contre le projet MACRON se renouvelle : la manifestation unitaire du 6 février à 13h30 à la Gare de l’Est s’alimente des grèves, actions, initiatives qui foisonnent dans les professions. Résultat : la division n’apparait pas dans l’opinion, mais au cœur de l’appareil d’état.
Le 25 janvier dernier, ce n’est plus la CGT qui le dit…mais la plus haute juridiction administrative française, le Conseil d’Etat qui commente le texte d’Edouard PHILIPPE : “dispositions contraires à la Constitution”, “visibilité limitée des assurés proches de la retraite sur les règles”, abus de langage sur le prétendu “régime universel” et sur le “chaque euro cotisé ouvre les mêmes droits pour tous” et surtout un financement “lacunaire” pour une étude d’impact “insincère”.
Si les juges ont des doutes, c’est que les grèves sont passées par là ! A nous donc de pousser ces contradictions pour obtenir le retrait.

LES DOUTES DU PATRONAT

Aux critiques de l’administration s’ajoute si l’on en croit le titre des “Echos” du 30/01/2020, ce coup de pied de l’âne adressé à MACRON : “Le patronat réclame le maintien de la retraite par répartition pour les hauts salaires”.
On vérifie encore que l’on est jamais trahi que par les siens et qu’une partie du patronat diverge du discours de BFM ou de Castaner dans l’appréciation du rapport de forces concret.
Une estimation qui à un moment donné, en Belgique, a valu le sage retrait d’une contre-réforme des retraites annoncée à contre temps…de l’histoire.
La contradiction principale l’emportait alors avec la contradiction secondaire.

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