Par ses 64 articles, le projet Macron sur son “système universel de retraite” confirme sa seule universalité : ne faire que des perdants ; et que l’âge-pivot n’était qu’un faux débat pour un faux compromis.
Dès l’article 9 la messe est dite quant à la valeur du point : elle ne devra pas “nuire à l’équilibre du système”…jusqu’en 2045. En terme moins technocratique cela signifie que la seule certitude sur l’incertitude du montant des pensions, c’est qu’il n’y aura plus aucune garantie pour les futur-e-s retraité-e-s.
D’autant moins que l’article 11 amorce le mécanisme de gel des pensions, dérogeant à l’indexation annoncée !
Quant à l’âge-pivot officiellement suspendu par Edouard PHILIPPE, il revient dans le texte sous une forme “évolutive” au bon vouloir de la Caisse Nationale de Retraite Universelle (article 10).
Enfin, en dépit de dispositions correctives -à la marge- chômeurs, malades, mères et parents, seront lourdement sanctionnés par le calcul sur la totalité de la vie active.

LE COMBAT CONTINUE…

L’obstination du pouvoir pour passer outre l’opposition des syndicats représentant 70 % aux élections professionnelles se heurte à une résistance protéiforme :
un net désaveu dans l’opinion, la résistance de professions libérales (avocats, etc), l’absence de financement pour les premiers reculs et des doutes au sein même du camp présidentiel.
C’est pour cela que le calendrier des mobilisations reste à l’ordre du jour pour travailler la contradiction entre travail et capital autour de l’enjeu des retraites :
mercredi 15 janvier à 11h00, la manifestation unitaire du 93 partira de la gare de Bondy ( RER E) vers la permanence de la députée LREM de Villemomble.
-jeudi 16 janvier, nouvelle journée de grève et de manifestation avec un rendez-vous à 13h30 à Montparnasse, pour ne rien lâcher !

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