Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Mi-Mai 2014 N° 166
« Pacte de responsabilité = statut de la ponction publique »
HAPPY END ? : 7, avenue de la Résistance – Le cinéma MELIES va retrouver son équipe historique. C’est le 7 mai (veille de la Fête de la Victoire) que la nouvelle municipalité de Montreuil a annoncé la réintégration de nos camarades Marie BOUDON, Maud MANDILE et Stéphane GOUDET, abusivement évincés il y a un an. Un succès à mettre au crédit de la mobilisation obstinée du syndicat CGT, des usagers et cinéphiles de Montreuil.
LE SOLEIL SE LÈVE SUR QUINETTE : 240, rue de Rosny – C’est donc le groupe japonais KOTOBUKI qui a été retenu par le Tribunal de Commerce de Bobigny pour la reprise de QUINETTE-GALLAY et de son usine de Montreuil. Restent à négocier avec le mandataire, Me BRIGNIER, les reclassements et les mesures d’âge, ce à quoi les représentants du personnel entendent s’attaquer de pied ferme dès ce lundi 12 mai, afin que la sauvegarde de l’emploi demeure l’axe prioritaire de la reprise, notamment dans les ateliers.
ABUS ET Á DIA : 63, rue de Paris et 38, boulevard Rouget de Lisle – Les 2 magasins DIA de Montreuil s’inquiètent pour leur avenir. Avec un bénéfice net en hausse de 9,4%, le groupe espagnol DIA vient en effet d’annoncer son intention de brader son réseau commercial en France et mandate la BNP Paribas pour une cession qui devrait se solder par de nombreuses fermetures de magasins. L’opacité qui règne autour de cette opération dans laquelle réapparaissent les groupes Carrefour (l’ancien propriétaire jusqu’en 2011) et Casino, vaut promesse de futurs licenciements boursiers.
COUP DE PIED DE L’ANE : 10, rue Parmentier – Au CIDEFE, quand un délégué se plaint du coup de pied du directeur, c’est lui qui se retrouve convoqué en vue d’un licenciement ! Cette mésaventure dont est victime notre camarade Boris MILISAVLJEVIC fait d’autant plus réagir le syndicat CGT du CIDEFE et le SNJ-CGT que cette convocation est assortie d’une mise à pied conservatoire et que le directeur n’en est pas à son premier « coup » d’essai. La CGT relève et s’étonne que « cette sanction et cette pression insupportables interviennent au moment où le CIDEFE rencontre des difficultés financières importantes ».
JAJ A MAL AGI : 48, rue Beaumarchais – Le groupe JAJ (connu pour sa marque vestimentaire « Schott ») avait licencié au bout de 4 ans de bons et loyaux services, Abdelhamid KHOLFI, préparateur de commandes, pour une sciatique, requalifiée en « insuffisance professionnelle ». Défendu par la CGT, il obtient 10 000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et JAJ devra rembourser à Pôle-Emploi 6 mois de ses indemnités de chômage.
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