Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

   Je, Tu, UL…  Début Mars 2014  N° 159

« Ça sent le Gattaz : gare à l’explosion »

LES CRÈCHES S’ACCROCHENT: 79, rue Emile Beaufils – 4 crèches fermées pour cause de grève, mercredi dernier, et un mouvement reconduit, notamment à la crèche Julie Daubié, pour lundi 3 mars. Alors que la Municipalité ne propose qu’un recours ponctuel à l’intérim, la section CGT de la Petite Enfance revendique la création de 8 postes permanents dans l’équipe de soutien et le renfort d’un ou deux postes supplémentaires par crèche. L’approche des élections municipales expliquerait-elle la volatilisation de tout interlocuteur compétent pour répondre aux revendications ?

TESSI SYNDIQUÉ ! : 240, rue de Rosny – Chez TESSI CHEQUES, entreprise de traitement des chèques bancaires, il ne suffisait pas aux élues CGT d’avoir assuré la représentativité à 100% de la CGT il y a 3 ans lors des élections DP. Avec 6 nouvelles adhésions réalisées parmi les 21 membres du personnel, on arrive à 13 syndiqués CGT et quelques futurs adhérents… pas encore tout à fait décidés. Un rapport de force avec lequel la direction locale, comme le siège du groupe situé à Grenoble, sait devoir compter.

CITÉ ET CONDAMNÉ : 24, boulevard Paul Vaillant-Couturier – L’association RUES ET CITÉS avait licencié, pour « absences injustifiées » et heurts avec sa hiérarchie, notre camarade Sébastien LOUCHET, éducateur de rue. Dans le quartier, 150 personnes avaient pétitionné contre son licenciement et l’examen des faits a conduit le Conseil de Prud’hommes à juger que les accusations portées contre lui étaient non-justifiées, invérifiables ou prescrites. Défendu par la CGT, il obtient donc la condamnation de son ancien employeur à lui verser 11 906€ de dommages et intérêts pour le préjudice subi.

RIEN NVO LE DIALOGUE: 263, rue de Paris – A la NVO, journal de la CGT, le projet de réduction de la périodicité des publications et de développement d’un site web continue de faire des vagues. Le CHSCT s’inquiète des conséquences humaines d’un tel projet, qui conduirait à la suppression de 15 postes sur 54 (sans préciser, de plus, quel sort serait réservé aux pigistes), et le syndicat CGT dénonce trois mesures disciplinaires inédites, peu susceptibles de favoriser un dialogue social de qualité, pourtant indispensable compte tenu de ces annonces.

LA RÉGIE RÉAGIT: 3, allée Montaigne – La REGIE DE QUARTIER connaissait depuis quelques mois une carence dans la représentation du personnel, consécutive à une période d’instabilité de la direction. En février, les salariés étaient enfin convoqués pour renouveler leurs délégués : avec 25 voix sur 27, ce sont nos camarades Fabienne LEMARREC et Moussa BARACHE qui ont été élus titulaires sur liste CGT. Une belle mobilisation !