Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Début Janvier 2014 N° 153
« Démenti de dernière minute de Hollande : Parisot n’est pas sa nouvelle maîtresse »
UN SURSIS POUR QUINETTE : 240, rue de Rosny – Redressement judiciaire pour QUINETTE-GALLAY, a décidé le Tribunal de Commerce de Bobigny, contre l’avis d’Antoine HOLLARD qui, après avoir démissionné de la présidence du MEDEF 93… plaidait pour la liquidation judiciaire de son entreprise. Venus nombreux au Tribunal le 30 décembre dernier, les salariés seront fixés dans quelques mois sur l’efficacité d’un redressement confié à Maîtres BRIGNIER et MOYRAND, deux mandataires réputés pour être davantage spécialistes des licenciements que des choix industriels.
SOCOBAT BATTU : 47, rue de la Ferme – L’entreprise de bâtiment SOCOBAT avait licencié en 2011 notre camarade Stéphanie MAUPOUSSIN pour « motif économique », sans recherche de reclassement, ni formation au cours de son CIE. Pour le caractère abusif du licenciement, SOCOBAT qui sortait d’une période de redressement, avait tenté d’en faire endosser la responsabilité aux mandataires. Défendue par l’UL-CGT, notre camarade vient de faire condamner – 2 ans plus tard, en départage – SOCOBAT à lui payer des dommages et intérêts pour licenciement abusif.
CE QUE VŒUX LA CGT : 24, rue de Paris – Prés de 200 syndiqués et invités se sont pressé vendredi 10 janvier à la Bourse du Travail (trop petite) pour les vœux de l’UL-CGT, autour d’un verre et d’amuse-gueules. Tranchant avec la morosité ambiante, les perspectives locales comme nationales de mobilisation, ont dessiné ce qui pourrait devenir en 2014… un printemps des luttes.
SANCTIONS RHABILLÉES POUR L’HIVER : 105, boulevard Chanzy – Chez INTERLOGEMENT 93, l’autoritarisme de la direction passe de moins en moins. Le 15 janvier, 3 salariés du « 115 » étaient convoqués à des entretiens en vue de sanctions. A l’appel de la CGT, c’est une grosse délégation du personnel qui a accompagné la première la première convoquée : recul de la direction qui a été contrainte d’annuler l’entretien des deux autres et renoncer à toute sanction concernant les trois salariés.
ÇA SE PASSE COMME ÇA ?: 280, rue de Paris – Au Mac Donald’s de la Grande Porte, Sognane HAROUNA travaillait comme équipier pour payer ses études. Ancien gréviste CGT pour sa régularisation, il bénéficiait depuis 2012 des règles obtenues à l’époque grâce à la lutte, lui permettant de travailler quelques heures par mois comme étudiant étranger. Vendredi 10, un contrôle de police le conduit au commissariat de Montreuil où une décision caduque (OQTF remontant à 2011) lui est opposée : samedi 11, il est placé en rétention au Mesnil-Amelot. La CGT interpelle M. VALLS pour qu’il soit relâché et sa régularisation reconnue ; qu’il puisse reprendre son poste chez Mac Do… où il devait être promu manager !
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