Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Août 2013 N° 137
« L’UMP ruinée : casse-toi, con d’pauvre ! »
LA SANTÉ, C’EST NET : 66, rue Marceau – Chez SANTE-SERVICE, les 800 salariés vont percevoir un rappel de 200 euros nets sur les NAO de 2012 et un euro de plus par ticket-restaurant. Pour en arriver là, il aura fallu que la CGT menace d’un débrayage pendant les certifications et rassemble une intersyndicale avec une partie de FO, la CFDT et la CGC. La direction se disait prête à « lâcher » pour 200, puis 250 euros bruts : c’est le net (soit 260 euros bruts) qui a prévalu… avec clause de revoyure 2013 pour un nouvel effort équivalent en décembre !
DIALOGUE DE CHIFFONNIERS : 5, rue du Marais – DAVID et A PART ÇA ne digèrent toujours pas l’implantation de la CGT dans ce groupe de confection. Vendredi 26 juillet, la réunion des délégués du personnel était convoquée à 11h, celle pour la négociation annuelle à 11h30. Face à l’hystérie de la direction, les réunions se sont conclues par une main courante au commissariat, déposée par notre camarade Christine DA CUNHA, qui dénonce par ailleurs l’insalubrité des locaux sans ventilation ni point d’eau, la prolifération des rongeurs et l’état des WC où le patron remplace le papier hygiénique par des chutes de tissus…
L’EX-SPAR NE FAIT PAS VIVRE : 53, boulevard Paul Vaillant-Couturier – La supérette « SPAR », franchise du groupe CASINO, avait viré son personnel sans ménagement, avant de fermer définitivement en décembre 2011. La quasi-totalité des salariés avaient alors saisi le Conseil de Prud’hommes de Bobigny. Restaient 2 derniers dossiers en instance de jugement, pour lesquels le Conseil a tranché : 15 000 euros pour Slimane REKKAS dont la qualification n’était pas reconnue et 7500 pour Nabil BENMESMOUDI dont le reclassement n’avait pas été recherché.
QUAND ON SNEM… : 34, rue des Messiers – A la SNEM, PME de métallurgie, l’établissement du tout premier cahier de revendications a convaincu les salariés qu’il leur fallait une section CGT et des délégués. C’est donc Nasserla TOUENTI qui, pour la CGT, a adressé une demande de convocation des élections professionnelles afin de mettre un terme à une carence qui durait depuis 2 ans.
LA VENGEANCE, PLAT QUI SE MANGE FROID ? : Place Jean Jaurès – Nos camarades Maud et Marie, anciennes grévistes du cinéma Méliès, s’étonnaient d’avoir été suspendues si longtemps, sans avoir reçu d’autre sanction que leur changement de service au sein de la Mairie. Anomalie corrigée « à froid » si l’on peut dire avec la météo, puisqu’elles viennent de se voir notifier 3 jours de mise à pied… à retardement, que la CGT va bien sûr contester sur le fond.
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