Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

   Je, Tu, UL…  Fin Juillet 2013  N° 136

« 3,26 millions de chômeurs : le site le plus populaire de France, celui de Pôle-Emploi »

JEAN-PIERRE TIENT-BON : 60, rue de la République – Le Centre JEAN-PIERRE TIMBAUD menaçait cet été de mettre la clé sous la porte, suite à l’étranglement financier de la maternité des Bluets et de l’association gestionnaire, Ambroise Croizat. La mobilisation à répétition a payé : le Conseil de Paris vient de voter une subvention exceptionnelle de 500 000 euros qui permet aujourd’hui d’éloigner le risque d’une cessation de paiement et de rassurer stagiaires comme personnel du centre de rééducation professionnelle.

MONOP’ DÉRAPE : 19, avenue de La Résistance – MONOPRIX EXPLOITATION (c’est le nom légal du magasin !) avait licencié Stéphanie pour « inaptitude » suite à une agression dont elle avait été victime. Pour justifier ses recherches de reclassement, Monoprix n’avait produit qu’un courriel circulaire interne au groupe. Défendue par la CGT, Stéphanie obtient 7392 euros d’indemnité pour absence de recherche sérieuse d’un reclassement et Monoprix devra rembourser à Pôle-Emploi ses 6 mois d’allocation-chômage.

SALAIRES EN TRANCHES : 235, rue de Marcel – Les 7 salariés de la sandwicherie SUBWAY de la Porte de Montreuil, lassés d’être payés en retard, avec des bulletins de paie incomplets et des contrats douteux, ont contacté le 16 juillet par téléphone leur patron… qui s’obstine à domicilier l’entreprise à une adresse fantaisiste, absente de ses statuts. Suite aux insultes et menaces dont ils ont été abreuvés en guise de réponse, les salariés ont décidé de se réunir à la CGT pour envisager une riposte collective.

DU PAIN… ET DES ROSES ! : 263, rue de Paris – Le syndicat CGT du personnel de la CGT s’étonne d’avoir été écarté des décisions de l’AFUL, structure qui gère le complexe syndical du 263 rue de Paris. Au nom des élus du personnel, notre camarade Alessandro VITAGLIANO s’est donc adressé à chaque direction pour réclamer 4 sièges au Conseil de l’AFUL pour les représentants salariés qui jusqu’ici n’étaient sollicités… que pour donner leur avis sur les menus du restaurant !

SOUND, SOURD Á L’ARITHMÉTIQUE : 111, boulevard de La Boissière – SOUND ELECTRONIC’S semble brouillé avec les chiffres. Un K-bis (carte d’identité de l’entreprise) domicilié au 133 au lieu du 111 et des contrats de travail et bulletins de paie de 169 heures pour 173 heures effectives. Le différentiel des 4 heures non-payées ne suffisant plus, le gérant entend cette fois allonger les journées en imposant une prise de service chez le client… situé à une heure de transport du siège et lieu habituel de travail.