Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Mi-Juin 2013 N° 131
« Retraites : départs retardés, morts prématurés »
TEX, MENSONGES ET BOLÉROS : 280, rue de Paris – Le groupe CARREFOUR, interpelé par la CGT sur les étiquettes TEX retrouvées en avril dernier au milieu du millier de cadavres d’ouvrières, après l’effondrement du Rana Plaza au Bengladesh… explique qu’il est victime de contrefaçons de sa marque de vêtements. Même CAMAÏEU a finalement accepté le principe d’une indemnisation des victimes ! La collection TEX 2013 n’avait pas prévu de linceuls pour l’été.
DE L’ÉPICERIE Á L’ESCROQUERIE : 92, boulevard Chanzy – L’Association Auxiliaire Emploi Service faisait métier d’épicerie « sociale » jusqu’au 15 mai dernier, date d’une intervention policière motivée par la disparition d’un million d’euros et de la direction. Malgré une publicité vantant un engagement « durable, solidaire et équitable », la salariée de l’association se trouve depuis, sans salaire ni document pour faire valoir ses droits. Un vide juridique et social inacceptable auquel l’UL-CGT entend remédier.
L’AFASER DÉPHASÉE ? : 36, rue des Papillons – Au Foyer AFASER, la direction menace le personnel – travailleurs sociaux pour la plupart – de « tirer les conséquences des irrégularités » constatées dans leurs dossiers individuels. Horreur ! Il y manquerait en effet 2 photos ou une lettre de motivation, ce qui justifierait des sanctions disciplinaires. La section CGT réclame bien sûr, avant tout engagement de procédure, que la direction fasse l’avance des frais de photomatons pour celles et ceux qui accepteraient de se soumettre à l’injonction.
L’UES SANS COUTURE : 5, rue du Marais – L’UES DAVID-A PART ÇA a connu le 7 juin l’épilogue de la mise en place des délégués du personnel, avec l’élection au premier tour, après une première annulation, de notre camarade Christine DA CUNHA, aussitôt désignée comme déléguée syndicale CGT de l’UES de confection. Prochaine étape : la négociation annuelle sur les salaires et le rapprochement des 2 conventions collectives.
EMBAUCHES Á CERTIFIER : 66, rue Marceau – Chez SANTE SERVICE, c’est CGT en tête que l’Intersyndicale exige des embauches avant la procédure de certification. Face à la pression, la direction avait tenté de désamorcer la crise en promettant un peu d’intérim et de CDD… si la certification se passait sans conflit. Résultat inverse puisque, tous syndicats confondus, la revendication d’embauches réelles se double d’une menace de débrayage tournant.
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