Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Fin Décembre 2012  N° 115

« Plus 3 centimes pour le SMIC : les boules, pas que sur l’arbre de Noël »

PROMISCUITÉ Á INTERLOGEMENT : 105, boulevard Chanzy – La direction d’INTERLOGEMENT 93 est résolue à flexibiliser au forceps les travailleurs sociaux. Face à la résistance du personnel, comme des délégués, le directeur choisit la répression avec la convocation le 12 décembre de deux salariées à un entretien disciplinaire. Jamais deux sans trois, dit l’adage… De fait, un 3ème entretien se tiendra dans le bureau du directeur, mais avec cette fois une vingtaine de grévistes, décidés à calmer sa crise d’autoritarisme.

CALOMNIEZ, CALOMNIEZ…: 7, avenue de La Résistance – Le cinéma MÉLIÈS reste la cible des polémiques avec 3 agents suspendus « pour enquête » et des accusations que les intéressés découvrent dans la presse. Dernier épisode : un piteux démenti dans « Le Parisien » du 13 décembre, par lequel la Municipalité avoue s’être trompée sur les sommes « trouvées en liquide » correspondant aux recettes non-commerciales. Ce n’était pas 18000€, comme affirmé le premier jour… mais une recette de 1800€, qui n’a du coup plus rien d’anormale !

L’HÔPITAL, C’EST VITAL : 56, boulevard de La Boissière – La mobilisation pour l’Hôpital André Grégoire commence à porter ses fruits. L’administration provisoire a fait appel à 2 médecins anesthésistes vacataires et à un médecin urgentiste retraité, afin de réanimer le service chirurgical des urgences de jour et du week-end. Pour autant, le plan de retour à l’équilibre dans le cadre de la Loi Bachelot, continue d’inquiéter l’intersyndicale de l’hôpital qui exige le maintien de l’intégralité des services et aucune suppression de postes.

LICENCIÉS POUR NOËL : 2, rue Rabelais – Le SICIM arrête ses activités ce mois de décembre, avec 7 salariés sur 23 condamnés à pointer à Pôle-Emploi à l’issue d’une procédure express de licenciement, motivée par le choix de l’intercommunalité de dissoudre son centre informatique. Le 19, lors d’une conférence de presse, Jean-Pierre GREGOIRE pour la section CGT interrogeait les décideurs, venus adresser leurs « vœux de solidarité » au personnel, alors qu’ils refusent par ailleurs d’assumer les conséquences sociales de leurs propres décisions.

UNE SUBVENTION POUR MAC-DO : Place Jean Jaurès – La Mairie de Montreuil entend-elle subventionner le Mac-Do qui vient d’ouvrir face à l’Hôtel de Ville ? Telle est la question posée par le syndicat CGT des Territoriaux qui dénonce le remplacement de l’aide à la restauration dont bénéficiaient les agents de la ville à la cafétéria Monoprix, par des tickets-restaurants beaucoup plus chers et de nature à encourager l’individualisme et la mal bouffe. Ironie du sort, le journal de l’employeur édité à destination des agents municipaux s’intitule « Miam-Miam » !

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