Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris
Je, Tu, UL… Début Octobre 2012 N° 108
« Vous avez demandé le changement ? Nous ne sommes pas en mesure de vous répondre actuellement. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement »
CONTRE LA CHIRURGIE Á LA DÉCOUPE : 56, boulevard de La Boissière – A l’Hôpital André Grégoire, la mobilisation se poursuit après une rencontre avec l’Agence Régionale de la Santé (ARS) et les A.G. du 2 octobre pour en rendre compte : les promesses de reconstituer l’équipe d’anesthésistes et donc la complétude de la chirurgie, restent à concrétiser. Ce samedi 6 octobre, les personnels hospitaliers manifestent devant Matignon, pour le retour à Montreuil de la chirurgie d’urgence de nuit et l’abrogation de la loi Bachelot.
MISE Á PIED POUR UN TRACT : 155, rue de Rosny – ACTOM (acronyme d’Agence Commerciale pour le Traitement des Ordonnances Médicales) se distingue une nouvelle fois par la répression anti-syndicale, avec la mise à pied et la convocation en vue d’un licenciement le 8 octobre, de notre camarade Patrick LEGOFF, délégué suppléant. Son crime ? Avoir distribué un tract dénonçant la distribution des bénéfices (300 000 euros dans la poche du patron), quand les salaires sont en baisse ! Un patron récidiviste, puisqu’il avait tenté, sans succès, cet été, d’obtenir le licenciement du délégué titulaire…
LE PATRON FAISAIT LE TROTTOIR : 95, avenue du Président Wilson – Le gérant de TN BAT comme la loi – malheureusement – l’y autorise, a domicilié sa société dans un bureau de domiciliations. Il en existe 5 à Montreuil. Condamné à payer des salaires en retard à Monsieur YAHIA, il convoque celui-ci… à un entretien préalable à un licenciement pour inaptitude. Un conseiller du salarié constate l’absence du patron, et un deuxième entretien est organisé pour le 4 octobre : là, un représentant de l’employeur, qui refuse de se présenter, prétend tenir l’entretien devant le bureau de domiciliations, sur le trottoir. La CGT a saisi la DIRECCTE et l’entretien n’a donc pu se tenir une nouvelle fois.
CHEZ EGIS, ILS RÉAGISSENT : 4, rue Dolorès Ibarruri – EGIS INDUSTRIES, premier bureau d’étude d’infrastructures en France, organise ses élections professionnelles pour les 193 salariés, essentiellement cadres et ingénieurs. L’ancien CE élu sans étiquette avait démissionné pour permettre le renouvellement : suite à la rencontre du 2 octobre avec l’UL-CGT, ils et elles sont une dizaine à avoir décidé de construire une liste CGT pour le prochain 1er tour. Le DRH n’en est toujours pas revenu.
RETOUR Á LA FONDATION : 70, rue Douy Delcupe – La FONDATION 93 essuie cette fois un échec définitif pour sa procédure contre Nacira LIMAMA, déléguée syndicale CGT, dont le licenciement refusé par l’Inspection du Travail avait été autorisé à la sauvette par le Ministère. Cette fois, c’est le Tribunal Administratif de Montreuil qui, sur le fond, ordonne la réintégration de Nacira, qui retrouvera ce lundi son bureau vidé de toutes ses affaires par l’employeur.
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