Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Mai 2012  N° 96

« Pour karcheriser le sarkozysme, on 6 mai tous ! »

LE SMIC Á 1700, C’EST MAINTENANT : 34, rue Robespierre – Le barbecue organisé par l’UL-CGT pour le 1er Mai aura réuni 150 convives, avant le départ pour la manifestation (la vraie, pas celle du Trocadéro). C’est à cette occasion qu’a été déployée la banderole avec ce beau mot d’ordre syndical, repris en photo par la presse.

ERRARE HUMANIS EST : 93, rue Marceau – Les salariés d’HUMANIS ont poursuivi le 1er Mai par des débrayages qui devraient reprendre jeudi prochain. Ce nouveau groupe de protection sociale est né de la fusion des sociétés NOVALIS-TAITBOUT, VAUBAN et APRIONIS. Unanimes, les syndicats CGT, CFDT et FO refusent que cette fusion serve de prétexte à tirer vers le bas la NAO (1,5% maintenant et 0,2% en septembre), les conditions de travail et même les modalités de récupération de la journée de solidarité. Le 10 mai, la CGT proposera donc au personnel d’aller porter le message au Conseil d’Administration.

RIEN Á DÉCLARER ? : 11, rue des Deux Communes – La Direction Générale des DOUANES devait recevoir le 2 mai à 14h30 l’intersyndicale, suite à la publication d’une note transformant des autorisations d’absence en carences maladie. Mais confrontée à un rassemblement de 120 douaniers en colère, la Direction a préféré prendre la fuite … poursuivie jusque dans l’ascenseur par les délégués. S’en est suivie une heure de débat musclé entre la DG et les manifestants sur la souffrance au travail, les indispositions, la casse des missions et les suicides dans la profession. La DG n’ayant toujours rien à déclarer, l’action va se poursuivre dans les services et les régions.

AMICALEMENT VÔTRE: 86, rue de Paris – Le RELAIS ELF AMITIÉ exige ponctualité et respect des horaires de ses salariés. Moyennant quoi Victor, pompiste de la station-service, vient de recevoir son premier avertissement pour ne pas avoir fourni une « information anticipée » sur son arrêt-maladie. Les frais de voyance n’étant pas encore pris en charge par la Sécurité Sociale, Victor a préféré, sur les conseils amicaux de la CGT, contester l’avertissement et exiger la restitution de l’amende pécuniaire de 40€ que l’employeur s’est permis, en sus, de lui infliger.

L’APAJH REFUSE DE TOURNER LA PAGE : 19, rue des Bons Plants – Au foyer APAJH, la répression se durcit avec, sur fond de sous-effectif, la mise à pied d’un aide-soignant, une nouvelle demande de licenciement de notre camarade Daouia AZIB et le refus de fournir à la Préfecture les documents nécessaires au renouvellement du titre de séjour de Fatoumata SARR, ancienne candidate CGT aux élections DP. Cette dernière a donc décidé de saisir les Prud’hommes en référé pour obtenir la délivrance des « cerfa » conditionnant son droit au travail.

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