Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Début Avril 2012  N° 93

« Regarde bien ta Rolex, c’est l’heure des salariés !»

TENNIS, PAS PUNCHING BALL : 150, rue de la Nouvelle France – Le Montreuil Tennis Club emploie, malgré son statut d’employeur public, des CDI de droit privé pour lesquels le Code du Travail a instauré le bénéfice de la prescription des fautes passé un délai de 2 mois. Tel n’est pas l’avis de la Maire-Adjointe qui vient de licencier un agent d’accueil en raison d’une agression survenue… il y a 5 mois et dont il était lui-même victime ! Pour la CGT, la coupe est pleine : un préavis de grève a été déposé pour le 11 avril.

L’ASSIAD ÉTAIT CONVENTIONNÉE : 44, avenue du Président Wilson – Contrairement à ce que nous écrivions (cf. n°91), l’ASSIAD n’est pas concernée par la Convention Collective de l’aide à domicile, caduque, mais par celle – validée malgré l’opposition de la CGT – du secteur associatif. Une convention en appelant une autre, la CGT vient de signer l’accord pré-électoral de l’ASSIAD, pour l’organisation de l’élection des délégué-e-s ce mois-ci.

LA POSTE Á RESTAURER : 91, rue de Stalingrad – La Poste vend son patrimoine ce qui la conduit à fermer définitivement la cantine et le centre de formation de Montreuil. Ce faisant, outre qu’elle ne se soucie guère du reclassement du personnel qui y est affecté, elle prive les postiers de leur restaurant et les contraint à suivre des formations toujours plus loin de leur domicile. Dans l’attente d’un éventuel accord avec la cantine de France-Télécom, les postiers devront donc courir à jeun six jours sur sept faute de tickets-restaurant !

CHANGEMENT DE POLE : 70, rue de Lagny – Les services informatiques de POLE-EMPLOI ont toujours connu une implantation syndicale solide de la CGT et de la CFDT. Depuis un an, la CGT y déploie une démarche offensive de syndicalisation qui porte ses fruits : l’animatrice de la CFDT, Marie-Joseph SEVILLA-FARGE, par ailleurs secrétaire générale de l’UL-CFDT de Montreuil, vient d’annoncer son adhésion à la CGT. Bienvenue à elle !

LA RUPTURE ÉTAIT NULLE : 122, rue de Stalingrad – Pour s’éviter un licenciement économique, la société PRO-BAT 93 avait sollicité une « rupture conventionnelle » que l’administration avait autorisée, puis refusée. L’entreprise ayant persisté néanmoins, notre camarade Bouna GASSAMA vient de faire requalifier devant le Conseil de Prud’hommes la prétendue rupture conventionnelle en licenciement abusif ; PRO-BAT 93 devra lui verser 11 000€, ce qui est loin d’être nul.

Imprimer

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.