Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Juillet 2011  N° 72

« Dette grecque : qui doit la payer ? Le Pirée jamais sûr !»

NOUVELLES INQUIÉTUDES : 74, rue de Lagny – Les chambardements à la tête de Nouvelles Frontières inquiètent le syndicat CGT, qui demande « où sont passés les 824 millions d’euros injectés par l’actionnaire ces dernières années ?». Lors de la réunion du 6 juillet, Peter LONG directeur général de TUI TRAVEL, a laissé planer le mystère réservant sa réponse… pour le Comité Central d’Entreprise du 22 juillet. Pas sûr que la réponse soit calquée sur la pub du moment : on vous offre le paradis !

AIR SOUS-TRAITANCE : 30, avenue Léon Gaumont – Les salariés du Commercial de la compagnie aérienne ne désarment pas face à la multiplication des projets de sous-traitance et de délocalisation de leurs activités vers les paradis off-shore. Ce 8 juillet marquait la 2ème journée de grève sur l’ensemble des centres en France (la 5ème pour les salariés basés à Montreuil) à l’appel de l’intersyndicale CGT-SUD-CFTC. En AG, les salariés ont décidé de durcir le mouvement et ont voté pour une grève de 4 jours, du 29 juillet au 1er août inclus. La direction qui misait sur un essoufflement du mouvement pendant les vacances en est pour ses frais !

REPRÉSENTATIV’ ÉTÉ : 8, rue de Rosny – Elections chaotiques à la CCAS au terme de 2 ans de procédures et d’un protocole pré-électoral non-signé par les organisations syndicales. Toutefois, sous réserve des contestations en cours, la CGT obtient 6 sièges sur 7 au Comité d’Entreprise et 7 sur 9 pour les délégués du personnel. Pour partir du bon pied, les nouveaux élus CGT bénéficieront dès la rentrée d’une formation syndicale de l’Union Locale.

RÉGIME GREC POUR ÉCHALIÉ : 70, rue des Roches – CARDICO, l’actionnaire grec de l’entreprise montreuilloise ÉCHALIÉ, ne répond plus. Le 5 juillet, elle a été placée en redressement judiciaire avec un premier rendez-vous le 5 septembre pour la période d’observation. Garante des créances salariales, la CGT va désigner le représentant des salariés auprès du Tribunal de Commerce.

LE CONSEIL N’ÉTAIT PAS DE BOIS : 42, rue Marceau – Avant de mettre la clé sous la porte, l’entreprise d’ébénisterie MONNIER SAS ne craignait pas d’exploser le contingent annuel d’heures supplémentaires… sans les payer à ses salariés. L’obstination de Sylvain PLAWIAK et de Dominique CARON, défendus par la CGT, a payé devant le Conseil de Prud’hommes : au bout de 3 ans de procédure, ils obtiennent respectivement 25000 et 30000 euros de condamnation.

HISTOIRE D’EAU : 155, rue de Rosny – Chez ACTOM la chaleur dans les ateliers atteint 50°C et l’eau ne se trouve qu’aux WC…. Aux délégués CGT qui réclament une fontaine à eau, le directeur répond qu’il s’agit « d’un coût disproportionné par rapport aux priorités de l’entreprise » et que « la réalité incite à différencier l’essentiel de l’accessoire ». Problème de liquidité ?

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