Le salaire aussi devient hybride :

           moitié fuel, le reste pour l’électricité


VEILLÉE D’ARMES AUX NOUVEAUX ROBINSON : 49, rue Raspail – Aux NOUVEAUX ROBINSON, le « manager de transition » s’obstine dans son projet de cession pour 8 millions d’euros… quoiqu’il en coûte aux salariés et aux sociétaires de la coopérative. Avec le groupe Casino (Naturalia) en embuscade, le Conseil de Surveillance du 11 mai a néanmoins dû temporiser une nouvelle fois, face au risque d’une annulation judiciaire de la vente pour défaut d’information des 2700 (et non 27000 comme indiqué dans le précédent numéro de «Je, Tu, UL») adhérents dépossédés. La prochaine assemblée « d’information » du 16 mai promet donc d’être agitée…

ÇA CHAUFFE CHEZ LES CHAUFFEURS : place Jean Jaurès – La RATP BUS se prépare à la grève pour les 23, 24 et 25 mai, suite au diktat d’une direction qui veut dégrader les conditions de travail pour les mettre au niveau d’une privatisation annoncée. Ce 10 mai, ce sont donc les 3 syndicats CGT, FO et UNSA qui déposent un préavis de grève contre les 190 heures par an de travail supplémentaire gratuit, le temps de conduite porté à 12 heures (sur une amplitude allant jusqu’à 14) et la suppression des primes pour services supplémentaires.

LICENCIEMENT VERBALISÉ : 4 bis, avenue Pasteur – Le restaurant BODRUM avait verbalement licencié son employé, notre camarade Asef SAFI, lequel avait aussitôt saisi le Conseil de Prud’hommes, avec l’assistance de la CGT. Ce 10 mai, la condamnation est tombée : BODRUM devra lui régler près de 10 000€ pour les salaires impayés et le préjudice subi.

ÉGALITÉ SANS MOYEN : 3, rue Franklin – A l’AFPA, la CGT s’alarme du tour pris par la négociation sur l’égalité femmes/hommes. La direction qui proteste de ses grands principes, finit par s’en tenir au minimum légal, malgré les inégalités constatées, pour écarter tout rattrapage. La CGT exige au contraire une enveloppe dédiée à la réparation pour les salariées lésées sur de nombreuses années.

UN TOUR ÉCULÉ : 5, rue du Marais – La société MAGIC LIMOUSINE avait déclaré sa cessation de paiement et cessé, de ce fait, de payer notre camarade Brahim BASSOU, chauffeur VTC. Pour le mandataire, son contrat étant nul, aucun salaire ne lui était dû. Le Conseil de prud’hommes n’a pas goûté ce tour de passe-passe, qui vient d’ordonner le paiement des derniers salaires et des frais professionnels, après avoir retenu que le salarié ne pouvait être tenu responsable de la situation administrative de la société.

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