Renaissance : Re-borne !


DES RATÉS À LA RATP : place Jean Jaurès – Le RÉSEAU BUS refuse d’avaler les 190 heures par an que la RATP voudrait imposer aux machinistes pour préparer la privatisation des lignes. Les 23, 24 et 25 mai ont donc été ponctués de grèves et interruptions ou fortes « perturbations » de lignes jusqu’au week-end de l’Ascension. Sur Montreuil, la CGT dénombrait, le 23, 70% de grévistes pour la manifestation devant le Ministère de la Transition Écologique.

NON AU HARCÈLEMENT NUMÉRIQUE : 3, rue Franklin – A l’AFPA, le syndicat CGT vient de signer l’accord d’entreprise sur le droit à la déconnexion, un nombre conséquent des revendications qu’elle portait ayant été intégré dans le texte final. Outre l’application de ce droit y compris pendant les heures de travail exigeant une concentration particulière, l’accord prévoit la suppression d’une fonctionnalité « moucharde » de l’environnement Microsoft, la planification systématique des pauses et la mise en place d’un diagnostic pour la prévention.

UNE DENT CONTRE SANTÉ MÉDIA : 2, rue Armand Carrel – Le CENTRE SANTÉ MEDIA devra indemniser à hauteur de 20000€ notre camarade Souad ATTIK, assistant dentaire qui avait été licenciée pour une écriture sur un bloc d’ordonnances que l’employeur lui attribuait. Stupéfaits par la légèreté de l’accusation, les juges prud’homaux ont donc entièrement reprise les arguments en défense présentés par la CGT.

EMPREINTES ET AU GROS SABOTS : 22-24, rue de Lagny – L’URSSAF voulait vanter son projet « Empreintes » auprès du CSE. Lequel y a reconnu un outil de surveillance des transactions sur les DSN : une vingtaine d’inspecteurs ont été déjà interrogés par leur encadrement sur leur zèle supposé. Une mise sous surveillance intolérable pour la CGT qui réclame l’abandon du projet ou, à défaut, une étude d’impact sur les risques psycho-sociaux de ce « big brother » intrusif.

CHASSE AU CERFA : 17, place du Général de Gaulle – POWER CLEAN vient de « découvrir » que les salariés doivent être en règle, c’est-à-dire autorisés à travailler, déclarés et rémunérés. Une découverte consécutive à la visite d’une délégation de salariés, accompagnés par la CGT, venue réclamer une régularisation sans délai. Deux jours de grève auront suffi pour la remise aux 5 salariés concernés des « cerfa » permettant de réclamer leur autorisation de travailler.

FIN DE L’EXOTISME : 28, rue Kléber – Le groupe STREET BANGKOK avait élu en 2021 son CSE sans formaliser l’existence de la section syndicale CGT. C’est désormais chose faite, depuis le 25 mai et la désignation de notre camarade Charlie PARENT pour conduire la délégation CGT aux négociations obligatoires et mettre un terme aux diverses entraves constatées.

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