L’utopie, c’est tout ce qu’on n’a pas vraiment essayé


REVENDICATIONS AU CLAIR : 1, place Jean Jaurès – L’UNION LOCALE CGT tenait son 23ème Congrès les 17 et 18 février, dans la salle des fêtes de la Mairie. Deux jours durant, les 80 délégué-e-s issus des syndicats et sections d’entreprise de Montreuil ont pu échanger sur les mobilisations en cours, notamment pour les salaires. Une direction collective renouvelée au tiers a été élue, avec 9 candidatures nouvelles : 5 femmes, 4 hommes, représentant 5 professions.

LA RATP CONTRE LES RAPETOU : 5, place Jean Jaurès – Stations de bus désertes et rames de métro au compte-goutte, ce vendredi 28 était jour de grève à la RATP, à l’appel de 6 syndicats de la RATP, dont la CGT. En cause, le projet de la direction d’augmenter les horaires de 190 heures par an dans le réseau bus et de bloquer les négociations salariales, en n’y consacrant qu’une enveloppe de 7 millions d’euros sur le bénéfice net de 205 millions enregistré sur 2021. Soit, en clair, l’équivalent d’un 13ème mois de travail gratuit avec une baisse de salaire !

BRADERIE COMPROMISE : 49, rue Raspail – Aux NOUVEAU ROBINSONS, les 11 élu-e-s du CSE – presque tous CGT – ont refusé de se prononcer le 18 février sur le transfert des magasins à une holding, mettant ainsi en échec le projet du Directoire de brader l’outil de travail. Dès mardi, le syndicat rencontrera à sa demande le Tribunal de Commerce pour exiger un autre avenir que le dépeçage annoncé de l’enseigne coopérative créée en 1993.

PRÉAVIS EFFICACE : 2, rue Franklin – Chez les TERRITORIAUX employés dans les centres sociaux de la ville, un préavis de grève avait été déposé pour le 21 février suite à plusieurs agressions dont le personnel avait été victime. La négociation aura cette fois abouti, avec une sécurisation des installations d’accueil et des renforts en animateurs annoncés dans les services. Préavis retiré par la CGT à la demande des agents concernés.

POUR DIRIGER HEUREUX, DIRIGEONS CACHÉS…: 105, boulevard Chanzy – INTERLOGEMENT 93 exige la continuité de service pour son personnel, notamment au « 115 » … mais tolère l’absence de la direction lorsque le CSE, unanime, dénonce le manque d’écoute. Interpelée sur la souffrance et le stress du personnel – situation appelant des mesures urgentes – la direction répond depuis le 9 février… par un arrêt-maladie. Depuis lors, le Conseil d’Administration semble aux abonnés absents, le « dialogue social » tournant au silence radio. A quand l’obligation vaccinale contre l’absentéisme patronal ?

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