Libérons-nous des libéraux

RAIDEURS D’AGILE ET PLAYMOBILITÉ : 2, rue de Valmy – Chez BNP PARIBAS, le personnel du site « Valmy 2 » se voit contester la possibilité, pourtant prévue par un accord-cadre, de bénéficier de deux jours et demi par semaine en télétravail. Une mesure restrictive dictée par le déploiement de « l’Agile », méthode de management fondée sur le principe des chaises musicales : novembre sera ainsi le mois des mobilités géographiques d’un site à l’autre, et ce au nom de l’agilité. Notre camarade Philippe COQUELIN, délégué syndical CGT, vient d’être mandaté par son syndicat pour rappeler l’AFB (syndicat patronal des banques) à ses engagements en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE) : sans langue de bois, pour nettoyer les écuries d’Augias !

REPOS CONTESTÉS : 118, rue de Paris – La FONDATION DE ROTHSCHILD prétend modifier unilatéralement les plannings des soignants pour conjurer la multiplication des postes vacants à l’EHPAD Diane Benvenuti. La CGT exige la suspension d’un projet dont l’effet serait d’allonger les coupures pour retirer un jour de repos compensatoire au personnel. Des rythmes de travail qui risquent d’aggraver encore le turn-over et les difficultés de recrutement pour des métiers dits « en tension ». D’ores et déjà, l’établissement n’a plus d’infirmières de nuit et n’en a que deux seulement en journée, sans possibilité de remplacement.

ACCORD PRÉHISTORIQUE : 49, rue Raspail – Aux NOUVEAUX ROBINSON, le directoire a fait appel à un « dégraisseur » – au demeurant grassement payé – pour s’attaquer à la masse salariale et fermer les magasins. Un plan de « redressement » qui consiste à répartir les horaires sur plusieurs sites et à balader les salariés jugés excédentaires. En riposte, la CGT dénonce un accord « du siècle dernier », signé à l’époque par la CFTC (syndicat absent de l’entreprise) qui autorisait cette mobilité tombée en désuétude et exhumée pour les besoins du fameux redressement. A son tour, Robinson est nu !

PAS DE VAGUE Á LA DOUANE ? : 11, rue des Deux Communes – Le SNAD-CGT s’alarme de situation sanitaire des agents sur l’Inter Région Île-de-France de la Douane et déplore que la Direction ait cessé de communiquer sur l’actualité COVID, alors que 99 agents sont à nouveau identifiés comme vulnérables et que le nombre des malades augmente dans l’administration. Le syndicat réclame la possibilité pour les douaniers de reprendre des indisponibilités, en fonction de l’évolution de la situation.