logo_cgt ul MONTREUIL 4                                 Pour un peu d’argent,
                               ils tueraient terre et mer.

INVARIANT BUDGÉTAIRE : 56, boulevard de la Boissière – Le CHI ANDRE GREGOIRE va mal, comme nombre d’hôpitaux, victime des politiques publiques. L’alerte lancée par la CGT et le Comité de Défense précise que 20% des lits de réanimation sont aujourd’hui fermés, mettant en grande difficulté des services tel que celui de la réanimation néonatale. Quant à l’attractivité des conditions de travail et des salaires, elle aboutit à un taux de vacance des postes de 10%, dont 38 postes d’infirmiers. Un constat qu’Olivier Véran justifie ainsi dans Le Figaro du 28/10/2021 : « il n’y a pas d’augmentation des hospitalisations ». A quand le vaccin ?

PAS FRAIS, LE POISSON : 28, rue Traversière – La société GUIREAUD, négociante en produits de la pêche à l’enseigne « Poiscaille », vient avec la complicité d’un CSE « sans étiquette » de réinventer le chômage partiel… à rattraper. Les salarié-e-s viennent en effet de recevoir un accord d’entreprise annualisant la journée de travail de zéro à douze heures, au bon vouloir de l’employeur. Faute d’organisation syndicale dans l’entreprise, le refus individuel de l’esclavage cherche à s’organiser.

CHANT DU CYGNE ? : 263, rue de Paris – Les salariés de la NVO ont donné corps à leur alerte sur l’avenir du titre historique de la CGT, avec un débrayage de 2 heures le 19 octobre. Le projet de « transformation de l’entreprise de presse » laisse en effet peu de place aux publications en kiosque et reste muet sur les choix éditoriaux, tout en prévoyant l’absorption de l’équipe par le mensuel gratuit « Ensemble ». A deux semaines de la future « nouvelle formule », le syndicat CGT exige des réponses susceptibles de permettre aux salariés de se projeter.

DU LIQUIDE CHEZ LAFONTAINE : 3, impasse de la Paix – Le Groupe LAFONTAINE sert de cache-sexe à la faillite organisée de multiples sociétés de nettoyage, qui abandonnent leurs salarié-e-s sans les payer. C’est à l’une de ces entreprises – PRO NET SERVICES – que notre camarade Maria GAMAEIRO s’est attaquée, en contestant son licenciement économique. Bien lui en a pris : le Conseil de Prud’hommes lui alloue 3500 euros pour son licenciement requalifié sans cause réelle ni sérieuse.

C’EST LA FAUTE Á ROUSSEAU : 21-29, rue Jean-Jacques Rousseau – A l’URSSAF 93, l’accueil des cotisants s’engorge. D’où l’idée géniale de la direction, pour « fluidifier les files », de solliciter des accompagnateurs sur la base du volontariat. Sans doute que prendre le mal à la racine en recrutant des conseillers supplémentaires comme, le propose la CGT, est au sens propre… une radicalisation.

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