Public/Privé, même Macron, même combat !


CHAISES MUSICALES : 59, rue de la République – BNP PARIBAS PARTNERS for INNOVATION était une co-entreprise liant la banque montreuilloise à IBM. Depuis ce mois, le rachat de BP2I interdit le remplacement des 86 salariés IBM, sortants, par des salariés issus de BNP et faute de recrutements externes, la charge de travail explose pour les restants. Lesquels, malgré une filialisation BNP à 100%, ne bénéficieront pas pour autant de la Convention Collective Nationale de la Banque, bien plus avantageuse que celle des sociétés d’étude aujourd’hui appliquée.

SOMBRES HORIZONS : 59, rue de la République – ATOS-BULL, sous-traitant à Montreuil de BNP PARIBAS et de la DG, entend faire payer à ses salarié-e-s son exclusion du CAC-40, en les externalisant vers une « coquille vide » : la société NSC Global France. Les 212 salariés visés, après avoir manifesté le 12 octobre depuis leurs lieux de travail vers la mairie de Montreuil, interpellent en intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFDT, FO, CFTC et UNSA les administrateurs du groupe, parmi lesquels un certain Edouard PHILIPPE, visiblement occupé à d’autres horizons. Pourtant, avec les 212 salariés d’ATOS, ce sont au total 2000 emplois qui se trouvent menacés !

ACCORDS ECORNÉS : 3, rue Franklin – A la MNFCT, mutuelle rattachée au groupe MACIF, la charte sur le télétravail et les accords d’entreprise sont largement réécrits par la direction avec une circulaire en suspendant le bénéfice en cas de « pose des congés ». La CGT dénonce cette première restriction unilatérale en refusant de surcroit la lecture patronale, assimilant arrêt-maladie et jours fériés… à des demandes de congés.

QUAND SALAIRE RIME AVEC COLÈRE : 11, rue Georges Méliès – A la MAS GLASBERG, le 11 octobre était jour de grève sur les salaires et les conditions de travail. Un mouvement coordonné par la CGT au sein de la Fondation COS qui gère cet établissement de soin pour accidentés.

RIEN DE NOUVEAU POUR LA NVO ? : 263, rue de Paris – Le personnel de la NVO, entreprise de presse de la CGT, s’inquiète de l’absence de projet cohérent autour de la fusion du mensuel multimédia avec « Ensemble », adressé gratuitement aux syndiqué-e-s. Le CSE déclenche donc la procédure d’alerte économique, interrogeant un montage financier qui renonce aux 900 000 euros d’abonnements et aux 300 000 euros de recettes publicitaires.

RE-PRÉCARISATION : 3, rue Franklin – A l’AFPA, la négociation sur la « dé-précarisation des emplois » avance à reculons. La CGT met en garde contre la volonté de la direction de recourir à des CDD d’usage (aujourd’hui illégaux) ou à des CDD de mission. Elle déplore également, malgré les demandes réitérées, l’absence de communication d’objectifs chiffrés pour la réduction du nombre de CDD et d’intérimaires, alors que le taux de précarité au sein de l’AFPA est passé de 26% en 2020 à 28% aujourd’hui.

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