Qui veut noyer son chômeur

l’accuse d’avoir la flemme.


BLOCUS AÉRIEN : 1, place Aimé Césaire – Chez AIR FRANCE, le projet de la direction de baisser « temporairement » les salaires et de supprimer – définitivement – les jours de congés conventionnels, s’est pour une fois heurté au refus unanime des organisations syndicales, qui rappellent que le personnel subit déjà les abattements salariaux induits par le chômage partiel de longue durée (APLD). Ce mai 20 mai, une note interne de la DRH prenait acte et informait que « face au constat que les accords sur les mesures conjoncturelles ne seront pas signés… nous retirons ces projets de la mise à signature ». Retour à la sagesse !

LE FAUX PAS DE L’AFPA : 3, rue Franklin – L’AFPA avait recruté notre camarade Amal B. le 09/12/2015 en qualité de pilote rédactrice d’offres, avant de lui faire savoir par courriel, quelques jours plus tard, que sa « candidature » n’était pas judicieuse et n’était plus retenue. Défendue par la CGT, elle obtient, au terme de 5 ans de procédure, la condamnation de l’AFPA à lui verser un total de 20000 euros pour licenciement abusif : une décision que l’AFPA pourra ne pas trouver judicieuse, mais qui n’en est pas moins judiciaire.

VIVE LA FRAUDE : 11, rue des Deux Communes – Aux DOUANES, l’alerte est lancée par le SNAD-CGT et l’ensemble des syndicats contre ce qu’ils qualifient de « scandale d’Etat », à savoir la décision de Bercy de passer en « non-valeur » plus de 5 milliards d’euros de fraude sur les droits et taxes. Avec ce gigantesque cadeau aux fraudeurs, représentant 28% du contentieux douanier, le ministère envisage de transférer missions et contrôle à l’administration fiscale, laquelle est dépourvue des moyens nécessaires pour combattre ce type de fraudes.

EMBROUILLES FRANCILIENNES : 72 bis, avenue Pasteur – L’ASSOCIATION D’ENTRAIDE FRANCILIENNE n’a jamais digéré la large majorité obtenue par la CGT lors des élections pour le CSE de 2019. La direction de cette association qui compte moins de 100 salarié-e-s tente d’obtenir la démission de notre camarade Maria-Dolores MARTINEZ du CSE en inventant une prétendue incompatibilité de ce mandat avec celui de déléguée syndicale CGT. Or, une telle incompatibilité n’est prévue que pour les associations employant plus de 300 salariés, ce qui n’est manifestement pas le cas de AEF. Sauf à embaucher massivement ?

CREVER L’APC : 3, rue Franklin – Le voyagiste TOP OF TRAVEL avait jusqu’ici réussi à éviter la négociation d’un PSE en multipliant les licenciements individuels. Les élues du CSE viennent maintenant d’être invitées à négocier un Accord de Performance Collective (APC) destiné à modifier à la baisse l’ensemble des contrats de travail. La désignation d’une déléguée syndicale CGT en la personne de notre camarade Myriam GUEDON vient déjouer la manœuvre : si négociation il y a, elle devra se faire avec la CGT… et pas pour entériner des reculs

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