Si le capitalisme fonctionne si bien,

               pourquoi le mettre sous perfusion

                         d’argent public ?


QUAND LA BANQUE DÉFRAIE : 59, rue de la République – BNP PARIBAS a dû céder sur l’indemnisation du télétravail, face à la procédure engagée par la CGT devant les tribunaux. Si l’an passé, 222 dirigeants de la banque se sont partagés plus d’un million d’euros de bonus, les quelques 200 000 salariés du groupe ont, quant à eux, perdu 4% en moyenne sur leurs rémunérations variables. Quant au télétravail généralisé, la banque en plafonnait la compensation par une prime unique et forfaitaire de 200 euros, ce que la seule CGT contestait, exigeant la prise en compte des frais réels du travail à domicile : sous la pression, la banque de vient de refaire sa proposition en doublant le barème d’indemnisation. Un exemple appelé à faire jurisprudence dans nombre d’entreprises !

ÇA PRESSE À LA NVO : 263, rue de Paris – La NOUVELLE VIE OUVRIÈRE, magazine multimédia de la CGT, connaît une crise de gouvernance malgré la désignation d’un nouveau président en charge de la transformation de l’entreprise de presse. Les syndiqué-e-s s’émeuvent de découvrir dans le compte rendu du CA du 5 mai une attaque en règle contre leurs avantages collectifs et un projet bien moins « participatif » que promis. Le syndicat CGT entend donc réunir en urgence le personnel, toutes catégories confondues, pour ne pas payer la « défaillance de gouvernance ».

CONTRÔLE DOUANIER SUR LA COTISATION : 11, rue des Deux Communes – Aux DOUANES, la CGT s’inquiète des 15 euros bruts que l’Etat devrait verser à tout agent de la fonction publique pour sa mutuelle (ainsi que le prévoit l’article 40 de la Loi de « transformation »). En effet, cette disposition va exclure les retraité-e-s et ne vise que la couverture de base, sans les prestations actuelles sur l’optique, le dentaire ou l’hospitalisation. Quant à l’opérateur que retiendra le Ministère, la CGT exige qu’il soit au moins choisi par les acteurs mutualistes : Sans Garantie Du Gouvernement, comme on dit !

COURRIER SIMPLE : 44, boulevard Rouget de Lisle – Pour LA POSTE, c’est un front syndical historique qui, le 4 mai, a établi un cahier de revendications unitaire pour la suppression de tous les projets de réorganisation jusqu’à la fin de la crise sanitaire. Les syndicats CGT, FO, SUD et CFDT du 93 considèrent que le maintien et l’amélioration du service public postal exigent un volant de remplacement en CDI à hauteur de 25% des effectifs et un allégement général de la charge de travail.

QUAND LA CRÊPE FOLLE SE GAUFRE…: 33 bis, boulevard Paul Vaillant-Couturier – Chez CRÊPE TA FOLIE alias YIMA GOURAYA, l’employeur avait interrompu le contrat de notre camarade Sekoura AHMED, sans courrier ni préavis, pour cause de confinement. Faute de chômage partiel ou de réponse de son employeur, celle-ci avait dû prendre acte de la rupture en lui en imputant la responsabilité. Après un an sans travail, l’employeur se réveille et la convoque en vue de la licencier pour défaut de ponctualité et manque d’hygiène ! Sans pour autant s’embarrasser du respect de la procédure, puisqu’il a « oublié » le rendez-vous auquel il l’avait convoquée… La crêpe que lui réserve le Conseil de Prud’hommes risque d’être salée.

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