Les brèves de l’UL CGT de Montreuil, 24, rue de Paris

logo_cgt   Je, Tu, UL…  Mi Avril 2010  N° 50

« Tout çà n’empêche pas, Nicolas qu’la retraite n’est pas morte ! »

LE RECOUVREMENT NE FAIT PAS LE BONHEUR : 22-24, rue de Lagny – Les salarié(e)s de l’URSSAF étaient très en colère le 13 avril, et en grève à plus d’un millier contre les suppressions de postes et la détérioration de leurs conditions de travail. Après avoir envahi la salle du conseil, 300 manifestants ont investi le centre d’appel, rue Cuvier, pour terminer devant l’ACOSS, rue de Valmy… dont les portes closes n’ont pas résisté à la pression du nombre.

LP ART ET LA MANIÈRE : 274, rue de Rosny – La CGT de l’entreprise LP ART réunissait les « installateurs d’art » pour qu’ils soient enfin reconnus comme chauffeurs poids lourd. Lors de l’assemblée du 9 avril, le cahier de revendications était lourd : revalorisation des salaires, primes de portage, de non-accident, de nettoyage, paiement du temps d’habillage-déshabillage, etc… Jusqu’ici, c’était surtout le déshabillage !

A LA BNP-PARIBAS, L’EXEMPLE VIENT DE HAUT : 59, rue de la République – Le PDG Monsieur PEBEREAU réclame « une réforme résolue des retraites ». Chiche ! a répondu le syndicat UGICT-CGT qui s’est livré au petit calcul suivant : Monsieur PEBEREAU perçoit 733 326€ de salaires et accessoires, avec pour 2010 un « bonus » de 560 000€ en plus de sa retraite de haut fonctionnaire du Ministère des Finances et dans l’attente de la retraite-chapeau annuelle de 900 000€ lorsqu’il quittera BNP Paribas… Alors patron, une réforme ou une révolution ?

AVOIRS CHEZ LES GRECS ?: 70-74, rue des Roches – Les 48 salariés de l’entreprise ECHALIÉ commencent à s’inquiéter. Implantée en Grèce, la société y expédie ce mois-ci, par camions pleins, les pistaches, pâtes d’amande et abricots secs conditionnés à Montreuil. Si le bail de l’usine arrive à échéance en 2012, la section CGT observe que la crise grecque n’empêche pas les délocalisations anticipées.

PETITS PAS CHEZ MANPO : 57, boulevard Rouget de l’Isle – Les intérimaires grévistes recueillent une prime d’ancienneté avec la régularisation en cours … des plus anciens dans la grève, issus de la « première vague » en 2008 et dont les dossiers avaient été bloqués à l’époque. Déblocage donc, qui laisse entière la revendication collective de critères valables pour tous.

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