La France, pays des droits de l’homme ?

                  Vous êtes en état d’attestation !


L’OCCUPATION CONTINUE : 10, place Jean Jaurès – Le NOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL, occupé par des étudiant-e-s en théâtre depuis le 13 mars, nous alerte à la fois sur la situation des jeunes par temps de confinement et sur celle du spectacle vivant, à l’arrêt depuis plus d’un an. Vendredi 2 avril, les occupants ont dû faire appel à leurs soutiens pour résister aux pressions visant à les démobiliser : aussitôt, une centaine de Montreuillois se sont rassemblés pour mettre en scène une file d’attente devant l’entrée… fermée.

LA RESTAURATION DOIT RESTER : 3, rue Franklin – A l’AFPA, le projet d’externalisation des 300 emplois de la restauration ne passe pas. La CGT, qui voit dans ce plan une première étape de la vente à la découpe de l’AFPA, appelait donc les personnels à la grève le 30 avril et propose d’ouvrir la restauration d’entreprise à d’autres publics en diversifiant l’offre.

LENI DANS LE DÉNI : 94 bis, rue Marceau – Chez LENI, entreprise d’équipement audiovisuel qui avait défrayé la chronique lors du procès Bygmalion, la direction s’obstine à réclamer le travail en présentiel, y compris en open space, malgré 5 cas de contamination au COVID recensés. Au personnel qui exige le télétravail, LENI brandit une arme dissuasive : le PSE avec l’annonce de 9 licenciements au printemps. Un nouveau variant de « la bourse ou la vie » !

VOL PROGRAMMÉ : 1, place Aimé Césaire – AIR FRANCE aborde les NAO avec pour seul programme de dépouiller un personnel déjà appauvri par l’activité partielle de longue durée et la baisse du salaire de 16% qu’elle induit. Cette fois, c’est les 3 jours de congés pour basse saison qu’AIR FRANCE voudrait supprimer ainsi que quelques primes. Pour le 13ème mois, le tour de passe-passe consisterait à l’intégrer au salarie de base… pour le faire payer par le chômage partiel. La CGT (minoritaire) s’inquiète que certaines organisations syndicales puissent accepter d’avaliser une telle spoliation.

PIQUET À PÔLE-EMPLOI : 7, rue Kléber – CHÔMEURS ET PRÉCAIRES CGT se sont retrouvés, jeudi matin 1er avril, devant l’agence Pôle-Emploi avec tracts et poissons pour dénoncer la réforme de l’assurance-chômage et ses conséquences. Des poissons savants qui ont réclamé l’arrêt de la réforme et l’indemnisation à 100% des privés d’emploi, ou encore interpelé Madame BORNE sur le bien-fondé de ces économies faites sur le dos des chômeurs et précaires, en pleine crise.

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