Castex : rends l’art, Jean !


QUEL INTÉRÊT ? : 3, rue de Franklin – L’AFPA a ouvert, le 2 février, des négociations sur la mise en place d’une prime d’intéressement, qualifiée par la CGT de « carotte aléatoire » contre l’emploi et les augmentations générales. Le syndicat rappelle que ces dernières n’existent plus depuis 2008 et réclame que la ligne budgétaire dévolue à l’intéressement soit recyclée dans les salaires. Dénonçant la substitution de l’épargne salariale au salaire, la CGT pointe aussi un moyen de discrimination indirecte, qui favoriserait la division du personnel, pénaliserait les précaires et asphyxierait la protection sociale.

LEUR ARGENT NOUS INTÉRESSE : 59, rue de la République – A la BNP PARIBAS, la CGT fait campagne pour la suspension du versement des dividendes aux actionnaires. Elle rappelle le « nous sommes en guerre » de Macron, et interroge sur la sortie de la crise sanitaire… sans le nerf de la guerre, c’est-à-dire les 26,8 milliards d’euros versés à fonds perdus aux actionnaires du CAC 40 en 2020. Comme toute guerre, celle de Macron a ses profiteurs : seules 3 entreprises sur 40 n’ont, l’an passé, ni pratiqué le rachat d’action, ni gaspillé leurs profits en dividende.

LE LOGEMENT SOCIAL MIS À SAC: 17, rue de Molière – L’OPH MONTREUILLOIS est appelé à rejoindre HABITAT EST ENSEMBLE, la société anonyme de coordination (SAC) qui regroupera les offices de 4 des 9 communes d’Est-Ensemble. Cette structure de droit privé sera dirigée par un conseil d’administration dont syndicats et représentants du personnel seront désormais exclus, ainsi qu’en dispose la loi ELAN que la CGT et les locataires combattent en raison de sa nocivité pour le logement social. Quant à la « coordination », elle risque fort à terme de se muer en fusion, avec disparition pure et simple des offices locaux.

À LA BAGUETTE : 28, rue Kléber – Chez STREET BANGKOK, la CGT fait une percée au 1er tour des élections CSE avec la candidature de notre camarade Sékou BARADJI. C’est la première fois qu’une liste CGT pouvait se présenter dans cette chaîne de restaurants dont la cuisine centrale est également implantée à Montreuil, au 140 rue de Stalingrad. Une implantation prometteuse en termes de syndicalisation.

TOP OF COMBINES : 3, rue Franklin – Le voyagiste TOP OF TRAVEL continue de combiner chômage partiel de longue durée et licenciements économiques « de moins de 10 salariés sur 30 jours ». Sauf que démultiplié par le nombre de sociétés que comprend le groupe, cela commence à faire beaucoup de licencié-e-s à l’arrivée, et l’application de critères d’ordre totalement biaisés. Une situation que dénonce la CGT, qui exige de la transparence, en particulier sur les comptes de l’entreprise.

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