Sécurité globale, c’est floutage de gueule et libertés minimales


PAS D’HARAKIRI POUR EDF : 8, rue de Rosny – Les agents de la CCAS ne désarment pas face au projet Hercule de démantèlement d’EDF. Après la mobilisation du 19 janvier, c’est jeudi 28 que le mouvement gréviste unitaire a rebondi. Pour sensibiliser l’opinion aux conséquences prévisibles de la mort d’EDF par les pouvoirs publics, le CSE central vient de lancer un kit de survie à Hercule : lampe-torche, briquet, bonnet et couverture. Lumineux ?

PRÉ-RETRAITES, LE RETOUR : 7, rue des Longs Quartiers – Chez SAFRAN, où la pression sur l’emploi menace des milliers d’emplois, c’est un accord destiné à éviter – pour un an au moins – un PSE traumatisant qui a été signé par notre camarade Jean-François BEQUET, pour la CGT. Des pré-retraites d’entreprise seront ainsi proposées aux salariés les plus âgés avec rachat de trimestres par SAFRAN, pour leur permettre l’accès à des retraites à taux plein. Et avec majoration des indemnités de départ. Une mesure qui s’inscrit bien sûr à rebours des options gouvernementales, pour qui l’âge idéal de départ en retraite devrait être celui de la mort.

L’HEURE, C’EST L’HEURE: 235, rue Étienne Marcel – CARREFOUR ignore le couvre-feu. C’est le constat dressé par Nicolas MAZOUÉ, délégué syndical de l’hypermarché, qui dénonce en vrac : l’absence d’annonce de la fermeture à 18h00, d’invitation des clients à se diriger vers les caisses un peu avant l’heure, et la fermeture le plus souvent après 18h30. Sans engagement de la direction à rembourser les 135 euros d’amendes éventuelles.

SAMEDI DE LA COLÈRE : 49, rue Raspail – Aux NOUVEAUX ROBINSON, c’est bien une querelle de valeurs qui oppose salariés et de nombreux sociétaires de la coopérative au directoire. Ce samedi 30 janvier 2021, dès 7 heures, la CGT avait rassemblé les grévistes devant le magasin et sur la place de la République ; une manifestation ralliée à partir de 9 heures par de nombreux clients, unis avec les salariés pour réclamer « une vraie coopérative durable » avec pour ingrédients l’emploi et de bons salaires, la démocratie au service d’une stratégie de développement des circuits courts et de la proximité commerciale.

LA FORMATION N’EST PAS UNE FORMALITÉ : 22, rue de Lagny – A l’URSSAF, la dernière plénière du CSE a été l’occasion pour la CGT et l’UGICT-CGT de rappeler que les besoins en formation, liés en particulier à l’intégration de nouveaux agents, ne pouvaient être seulement traités par des moyens numériques. Dans bien des cas, l’accès carencé aux formations qui sont de la responsabilité de l’employeur, n’est comblé que par la transmission informelle entre collègues, sans prise en compte de la maîtrise réelle des outils ni valorisation des métiers au sein de l’organisme.

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