Allo Maman, Beauveau…


AVANT L’HEURE, C’EST L’HEURE : 98, boulevard de la Boissière – Pour AUCHAN, le couvre-feu sert à malmener les contrats de travail. Ainsi, pour rattraper le chiffre d’affaire perdu après 20 heures, le groupe entend imposer des ouvertures plus matinales et changer les horaires du personnel au nom de l’urgence sanitaire. La CGT exige le respect du volontariat et réclame une majoration de 30% par heure modifiée, tout en s’étonnant qu’en plein PSE, les efforts doivent reposer sur les futurs licenciés, toujours en première ligne, qu’il d’urgence sanitaire… ou financière.

LA FAIM JUSTIFIE LES MOYENS : 263, rue de Paris – L’AFUL-CGT, organisme qui gère le siège national de nos syndicats, était sous la pression des usagers mécontents de la fermeture de la cafétéria, abandonnée par le prestataire Délisaveur. Une pétition, lancée par l’UL CGT, s’était couverte de signatures : cette fois, une solution semble en vue, avec l’ouverture d’un appel d’offres par l’AFUL pour une reprise en février du self-service, de la cafétéria et des salons.

DÉFENSE RENFORCÉE : 24, rue de Paris – L’UL CGT de Montreuil va bénéficier, suite à un arrêté du Préfet d’Île de France pris le 21 décembre, du renfort de 3 nouveaux défenseurs syndicaux qui vont ainsi rejoindre une équipe de 18 camarades déjà désignés en août dernier. Bienvenue donc à Muriel WOLFERS, Magnane SOUMARE et Faten KHATTALI… qui défendra son premier dossier en référé prud’homal le vendredi 8 janvier 2021. Pourquoi attendre ?

L’ART DE DISSIMULER : 95, avenue du Président Wilson – L’ART DU MENAGE avait planté ses salariés après plusieurs mois de salaires impayés, sans daigner répondre aux multiples courriers de relance. Ce 29 décembre, le Conseil de Prud’hommes de Bobigny vient de faire droit aux demandes de nos camarades Yasmina KLAI et Karima BOUCHIBA en condamnant l’entreprise à 22000 euros de salaires et indemnités ainsi qu’à 10783 euros de dommages et intérêts pour travail dissimulé pour l’une, et à 15000 euros et 9355 euros au titre du travail dissimulé en faveur de l’autre. Une troisième salariée reste dans l’attente d’une décision.

APPRENTISSAGE PRUD’HOMAL : 43, rue Raymond Lefebvre – La société TECHNOBAT avait licencié notre camarade Mehdi BEZZATE, jeune installateur en apprentissage, pour une prétendue « altercation arrivée aux mains », lui réclamant en outre 2500 euros au titre d’un prétendu outillage jamais donné. Des griefs que l’employeur avait d’ailleurs omis de mentionner lors de l’entretien préalable. Le Conseil de Prud’hommes vient de rendre son verdict : licenciement sans cause réelle ni sérieuse et un total de 16000 euros pour le héros malheureux de ce mauvais roman.

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