Article 24 : au pays des aveugles,

                             les éborgneurs sont rois .


HOPITAL DAY : 56, boulevard de la Boissière – Autour de l’HÔPITAL ANDRÉ GRÉGOIRE, la mobilisation a pris un tour nouveau ce 28 novembre, avec la manifestation virtuelle des Montreuillois et d’innombrables calicots affichés aux balcons. La CGT rappelle en effet qu’en regard de la soixantaine de malades COVID hospitalisés, auxquels s’ajoutent ceux souffrant d’autres pathologies, les 18 lits de réanimation sont notoirement insuffisants et que plusieurs dizaines d’embauches sont nécessaires pour assurer un fonctionnement normal du centre hospitalier.

CDI À RECOUVRER : 22, rue de Lagny – A l’URSSAF, c’est un appel unitaire à la grève (CGT, CFDT, SUD et FO) qui a paralysé, le 24 novembre, les opérations de recouvrement pendant 55 minutes. En cause, le débordement téléphonique et la surcharge de travail provoqués par le sous-dimensionnement chronique des effectifs. La direction qui espérait s’en sortir avec quelques remerciements et beaucoup de pommade, aura récolté la colère, malgré les 80% de salariés en télétravail à domicile. La distanciation ne suffit plus à éloigner les revendications !

DU PROJET TOP AU PROET STOP : 280, rue de Paris – Chez CARREFOUR HYPER, la direction fait de la résistance ! Le supermarché de Montreuil, qui avait été désigné en septembre dernier (cf « Je, Tu, UL » n°367) pour « expérimenter » le projet TOP, inspiré des méthodes d’Amazon d’hyperspécialisation des tâches. Le 20 novembre, le Tribunal Judiciaire d’Evry, saisi en référé, avait donné raison à la CGT et ordonné l’arrêt de ce projet aggravant les conditions de travail et attentatoire à la santé et sécurité des personnels. Saisie par notre camarade Nicolas MAZOUE, délégué syndicat CGT du magasin, la direction de Montreuil s’estime pourtant dispensée de l’exécution de cette décision, au motif qu’elle aurait remis à jour le Document Unique sur la prévention des risques…

BÉNÉVOLAT CONTRAINT : 3, rue Franklin – A l’AFPA, la CGT tient les comptes à partir du bilan social. Verdict : à compter du 26 novembre à 11h33, les collègues femmes deviennent des bénévoles au regard de l’écart salarial de 9% constaté avec les hommes de l’agence. Un écart qui s’accroit puisqu’en 5 ans, les femmes ont perdu 3 jours de salaires en moyenne. Quant à l’accord égalité que la CGT n’a pas signé, l’enveloppe y est fixée à 200 000 euros, quand 1 800 000 seraient nécessaires… pour atteindre l’objectif en 2040.

ROBINSONS OU LES SAMEDIS SAUVAGES : 49, rue Raspail – Aux Nouveaux Robinsons, la négociation salariale tourne court avec une direction qui se dédit de sa promesse d’une prime et refuse la revalorisation des salaires. La CGT, rejointe par la microscopique CFDT, se prépare à des samedis de la colère, avec grève à l’ordre du jour. Le tract de la CGT interroge : « mendicité ou salaire digne ? ».

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