Pas de profit sur la pandémie 


NON AUX CAISSES SANS CAISSIÈRE : 98, boulevard de La Boissière – Chez AUCHAN, le personnel ne décolère pas contre le plan 2022 qui vise la suppression de 1475 emplois en France. Il est vrai que le magot de 26 milliards d’euros accumulé par la famille Mulliez vient d’être entamé par l’acquisition du Château Dampierre-Noblesse et de l’île de la Jument dans le golfe du Morbihan. Deux produits qui ne sont plus à scanner… Samedi 3 octobre, c’est le personnel et les clients d’Auchan Bagnolet qui ont reçu la visite des salariés montreuillois. Et c’est à Lille – siège de la holding – que les élus CGT se sont donné rendez-vous le 8 octobre prochain pour poursuivre et amplifier la mobilisation.

EN BONNE VOIE : 1, place Jean Jaurès – En MAIRIE DE MONTREUIL, les agents de la voirie et de la propreté urbaine se sont mobilisés pour réclamer la prime promise lors du déconfinement, accompagnés de nos camarades Nadia MANSOURI et Mancef ATTAL. Sur la paie d’octobre, ils obtiennent une réévaluation de la prime à 28 euros par jour travaillé en présentiel et l’intégration au salaire des astreintes hors Covid.

FAUSSE NOTE : 29, rue Cuvier – ARPEGE, filiale « haut de gamme » du groupe n°1 de la restauration collective ELIOR ENTREPRISE, est ciblé par l’annonce de la suppression de 1888 emplois, victimes collatérales du télétravail. Un argument peu compatible avec le recours massif du groupe à l’activité partielle de longue durée… ni avec la situation concrète constatée au sein des immeubles TERRANOVA, nullement désertés le midi par les salariés.

TRI SÉLECTIF : 22, rue de Lagny – A l’URSSAF, la réunion du CSE exceptionnel du 28 septembre aura permis d’y voir plus clair sur la politique salariale de l’organisme. La prime COVID de 390 euros n’aura ainsi été attribuée qu’à à peine 37% des salariés, très loin des préconisations de la CGT qui plaidait pour une répartition générale. De même, l’annonce des promotions catégorielles laissant de côté les salariés de la plateforme téléphonique fait s’interroger la CGT sur l’introduction d’un salariat à deux vitesses au sein de l’URSSAF.

TRISTE ÉPILOGUE : 22, rue des Messiers – L’ex-usine SNEM a laissé place à une friche et d’anciens salariés sans solution de reclassement. Ils nous apprennent le suicide d’un de leurs compagnons, victime, à 55 ans, de la lente désindustrialisation de Montreuil et du chômage. La CGT partage la douleur et la colère de ses proches.

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