Télétravail :

         viens chez moi, j’habite dans mon bureau !


ÇA VIRE AUCHAN : 98, boulevard de La Boissière – AUCHAN 2022, tel est le nom du plan que la famille Mulliez entend décliner dans ses magasins, pour anticiper la suppression de la monnaie liquide et la généralisation du paiement dématérialisé. Sans surprise, après un excédent d’exploitation de 24 milliards d’euros ces 6 derniers mois, l’investissement annoncé dans des caisses automatiques s’accompagne de l’élimination des hôtesses de caisses. Après les 700 emplois supprimés l’an dernier, le groupe programme une nouvelle charrette de 1475 postes. Comme il paraît déjà loin le temps où l’on honorait les « héros » de la grande distribution… Premiers de corvée, premiers virés ?

LE MEDIA S’INSOUMET : 94, rue des Sorins – A la SOCIETE DE PRODUCTION LE MEDIA, la section CGT a choisi de se faire entendre suite aux attaques qu’elle subit de la part de l’ancien directeur, Denis ROBERT, et rappelle « nous sommes journalistes et travailleur-ses du MEDIA, pas communicants ou politiques ». Revenant sur l’autoritarisme insupportable de cet ancien directeur, la CGT exige l’ouverture de négociations sur la souffrance au travail avec un préavis de grève pour le 28 septembre.

TOUCHE PAS À MA CAFÉT’ : 263, rue de Paris – DELISAVEUR, filiale de COMPASS, gère la cafétéria du siège de la CGT dans le respect des contraintes liées à la crise sanitaire (consommations à emporter, distanciation, etc…). Trop lourd pour ce géant de la restauration, qui prétend fermer une cafétéria indispensable au nom de la « rentabilité ». Une pétition a aussitôt été lancée par notre camarade Christine MOREL pour le maintien de ce « lieu de détente commun » qu’aucune machine à café ne saurait remplacer. Une réunion est prévue le 8 octobre avec l’AFUL, gestionnaire du complexe confédéral.

L’URSSAF FAIT SES COMPTES : 22, rue de Lagny – Au C.A. de l’URSSAF du 22 septembre, la CGT a commenté l’impact de la crise sanitaire sur les comptes de la Sécurité Sociale. Sans compter les exonérations qui se multiplient et qui devraient être compensées par l’Etat, la Sécu accuse un déficit de 52 milliards d’euros en juin, déficit qui devrait être porté à 90 milliards d’ici la fin de l’année. La CGT qui comprend bien les difficultés réelles de certaines entreprises, s’alarme par contre de l’effet d’aubaine pour ne pas payer les cotisations sociales pour celles dont les bénéfices ne cessent de croître.

AU CARREFOUR DU TAYLORISME : 280, rue de Paris – CARREFOUR MONTREUIL est éligible au test « TOP », projet d’interchangeabilité des salarié-e-s qui vise la réorganisation du personnel en 3 équipes baptisées « Front » (surface de vente), « Back » (en réserve) et « Data » (pour l’étiquetage). En gros, le modèle taylorien revisité par Amazon, avec alternance des horaires, tâches répétitives dénuées de sens, minutage des cadences, etc.. ; Censé ne durer qu’un mois, TOP est d’ores et déjà combattu par le syndicat CGT qui dénonce l’impact sur la santé physique et mentale des salariés et l’absence d’embauches que ce projet cherche… à masquer.

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