Masques obligatoires ? Alors, masques gratuits !


ENTRAVE À LA RELANCE : 3, rue Franklin – L’AFPA a décidé de faire appel du jugement du Tribunal Administratif de Montreuil qui, le 23 juillet dernier, avait interdit les licenciements en annulant le PSE. Une décision qui va à l’encontre du plan de relance Castex, confiant à l’AFPA le sauvetage des jeunes décrocheurs et exigeant à cette fin un minimum de 600 embauches. La preuve, pour la CGT, de « stratégies schizophrènes » entre les ministères de tutelle (Bercy et Grenelle) et un sujet pour interpeler le nouveau Haut-commissaire au plan sur la cohérence des politiques d’emploi.

UN CLIC POUR APPLAUDIR : 56, boulevard de la Boissière – L’HÔPITAL ANDRE GREGOIRE s’inquiète. Malgré l’accueil de 651 personnes touchées par le Covid-19 (en plus de sa patientèle habituelle), les banques restent mieux servies que l’hôpital intercommunal qui continue de crouler sous les dettes et n’arrive ni à recruter, ni à investir. Une pétition en ligne sur change.org « L’Hôpital de Montreuil doit vivre » vient d’être lancée : http://chng.it/R7V9VrLsbX

AMENDE AMÈRE : 27, rue Garibaldi – Chez OGI, le CSE (composé d’élus sans étiquette) est sollicité par la direction pour signer un « accord de performance collective », un de ces machins issus des scélérates ordonnances Macron, que la crise sanitaire semble avoir ravivé. Objectifs affichés par l’employeur : une baisse de 10% des salaires et l’abandon sur 3 mois des RTT. Inacceptable pour les membres du CSE qui entendent consulter le personnel et font remarquer que l’économie visée correspond aux pénalités infligées à l’entreprise pour des retards. En clair, le patron voudrait qu’on lui paie ses amendes !

BÉBÉ À LA RUE : 3, avenue Léo Lagrange – La PMI éponyme va fermer. C’est la deuxième PMI sur Montreuil, après Daniel Renoult (cf. « Je, Tu, UL » n° 365), à laquelle s’attaque le département de Seine-Saint-Denis, avec transfert du personnel vers Rosny. Le syndicat CGT des crèches/PMI du 93 dénonce un plan de fermetures concertées dont la crise sanitaire n’est qu’un prétexte.

ANTI-CGTISME FLUORESCENT : 2, avenue Salvador Allende – FLUOROTECHNIQUE veut bien organiser des élections professionnelles… à condition que les salariés ne choisissent pas la CGT. Répondant à une convocation pour négocier les modalités de l’élection du CSE le 18 septembre, la CGT découvre la mise en chômage partiel des salariés le jour-même et un texte pré-établi avec le syndicat FO… absent de la réunion. L’employeur avait, il est vrai, était clair, expliquant aux salariés « le syndicat que vous voulez, sauf la CGT ». Un hommage du vice à la vertu.

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