Pas de justice, pas de paix 


PAN SUR LE PSE ! : 3, rue Franklin – L’AFPA vient de voir retoqué par le Tribunal Administratif de Montreuil son PSE (« plan social »), qui a déjà conduit à la suppression de 1400 emplois depuis un an. Une belle victoire pour les syndicats CGT et Solidaires qui, à la différence de la CFDT et de FO, s’opposaient aux critères d’ordre des licenciements, définis par des catégories professionnelles trop subjectives. Une décision qui ouvre la perspective de possibles indemnisations ou d’une négociation de retour à l’emploi, quand l’AFPA doit recruter pour le contrat de formation 2020-2022 des jeunes décrocheurs, ainsi que l’a annoncé J. CASTEX.

LE DEMI-AVEU D’AUCHAN : 98, boulevard de la Boissière – Chez AUCHAN, l’alerte lancée par les élus CGT sur la violence managériale du directeur n’a toujours pas débouché sur l’enquête réclamée, mais sur le licenciement dudit directeur, accusé d’avoir tagué les véhicules des clients ! Une sanction que la CGT analyse comme un demi-aveu quant aux pratiques maltraitantes dont le personnel exige réparation. Jeudi 13 août, une quarantaine de militants et salariés ont manifesté devant le magasin, avant d’être reçus par une délégation patronale de circonstance. Prochain rendez-vous le 4 septembre, aux prud’hommes, toujours sur le droit d’alerte du CSE.

LES POMPIERS Á SEC : 11, avenue Pasteur – La BRIGADE DES SAPEURS POMPIERS de Montreuil avait bien cru entendre en mars dernier le général J. Marie GONTHIER promettre une prime en récompense de l’engagement des soldats du feu dans la lutte contre la pandémie. C’est donc avec colère que ces militaires – que le droit européen autorise à se syndiquer, mais pas le droit français – ont découvert ce mois d’août que seuls 15% d’entre eux seront éligibles à la prime de 350 euros. Les 85% restant auront été victime d’une hallucination auditive collective…

PAS DE SUEUR POUR LE DIRECTEUR : 280, rue de Paris – Au CARREFOUR HYPERMARCHE, l’argent est rare quand il s’agit du confort des caisses, où la CGT réclame en vain des décoqueurs pour les antivols ou des assis-debout pour certains postes de travail. Le seul investissement notable de cet été aura été l’installation d’un beau climatiseur personnel pour le directeur du magasin. Des fois qu’il sentirait la sueur ?

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