Pour soigner l’hôpital,
récupérons l’évasion fiscale

MISSIONS ENFIN RECONNUES : 3, rue Franklin – L’AFPA en plein PSE vient d’apprendre du premier ministre qu’elle serait mobilisée dès septembre pour la réalisation de 35000 parcours pour les jeunes décrocheurs, puis 45000 en 2022. La CGT, qui se félicite de cette annonce, s’inquiète des recrutements nécessaires, de la désorganisation liée à la casse des missions et du risque que les formations se limitent aux compétences socles, plutôt qu’à l’acquisition d’un métier. Satisfaction, donc, mais pas triomphalisme !

PLUS HARD QUE SOFT : 28, rue Armand Carrel – Chez UBISOFT, la multiplication des témoignages sur les agressions sexuelles dans l’entreprise a poussé le PDG à sacrifier 3 cadres dirigeants d’un côté, et à mettre en place de l’autre des procédures internes pour gérer « en famille » le scandale. Une stratégie de communication que le personnel des jeux vidéo caractérise comme un renforcement du « mur des RH ». Chez les Corleone, on parle plutôt d’omerta…

ACTIONNAIRES Á LA CAISSE, CAISSIÉRES Á L’ACTION : 19, avenue de la Résistance – Au MONOPRIX, le 11 juillet était jour de colère, avec manifestations dans les rayons et prise de parole CGT devant la ligne de caisse. Là où la CGT réclame en effet 300 euros sur les salaires et l’embauche d’étudiant-e-s pour l’été, le groupe CASINO n’a accordé que 5 euros par mois et, pour quelques un-e-s, la prime COVID discriminatoire et inégalitaire, rebaptisée « prime de la honte » quand « le panier moyen » au magasin de Montreuil a augmenté de 20% pendant le confinement.

VIVRE LIVRES : 2, rue Galilée – LIVRES EN LUTTE vient de s’installer à Montreuil. Il s’agit d’une initiative militante, animée par notre camarade Fabrice BERNARDI pour collecter des livres et les revendre au profit de la presse sociale, notamment la NVO qui consacrait en février dernier un article à la future ouverture. On y trouvera aussi les thés de la SCOP-TI de Gémenos, à côté Marseille : de quoi lire l’été…

ALTERNATIVE NAO : 22, rue des Fédérés – EMMAÜS-ALTERNATIVES traîne mais ne cède rien. La NAO débutée en octobre 2019 avait d’abord achoppé sur la demande de la direction « d’étudier des projections », puis s’était perdue dans la crise sanitaire. A l’arrivée, la direction revient les mains vides et, pour seule prime, un constat de désaccord avec la CGT.

ENQUÊTE Á L’URSSAF : 22, rue de Lagny – A l’URSSAF, après 4 mois de réunions téléphoniques, le CSE reprend ses droits avec une réunion exceptionnelle fin juillet. Au menu, une enquête BVA sur le confinement, un point sur les refus et contestations du travail à distance, la prime COVID et l’épineuse question des heures supplémentaires programmées en août.

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