Plutôt dépistés que pistés 


AUCHAN DE DÉSHONNEUR: 96, boulevard de la Boissière – Le magasin AUCHAN de Montreuil connaît depuis plus d’un an un climat de peur auquel seuls résistent les élus CGT : les mains courantes auprès de la police ne se comptent plus et depuis novembre 2019, la direction fait la sourde oreille à l’alerte lancée par notre camarade Teddy CARVIGANT. Le CSE, venu enquêter sur place, a conclu à « un comportement de voyou du directeur », ce que le DRH prétend « entendre ». Pour améliorer son ouïe, la CGT vient de saisir le Conseil de Prud’hommes afin de faire sanctionner cette inertie, préjudiciable à la santé psychique des salariés.

IBIS OU RAPACE ? : 278, rue de Paris – L’HÔTEL IBIS de la Porte de Montreuil avait accueilli pendant le confinement 220 personnes vulnérables, sous couvert de « générosité » affichée par le groupe ACCOR, en lien avec l’ONG habitat et Humanisme dont les bénévoles ont encadré les hébergés en remplacement du personnel hôtelier placé en chômage partiel. Une « solidarité » qu’IBIS vient de facturer à 160 000 euros aux humanitaires, soit le double du « prix coûtant » promis dans la communication du groupe. Selon la presse, même le Préfet d’Île-de-France s’en est ému, qui a dû appeler à la modération cet échassier aux allures d’oiseau de proie, en plafonnant à 50 euros le tarif de la nuitée solidaire !

COPA’PROM ÉCOPE AUSSI EN APPEL : 128, rue de Paris – La société COPA’PROM, qui gère la Halle Marcel Dufriche, est une récidiviste des condamnations prud’homales. Cette fois, elle avait cru bon de faire appel d’un jugement la condamnant pour le licenciement abusif de notre camarade Antoine LABORDE. La Cour d’Appel de Paris vient de confirmer la sanction, y ajoutant 10 000€ au titre de diverses autres condamnations. Il y a 2 ans, c’était notre camarade Mathieu MUNSZTEIN qui avait obtenu réparation contre COPA’PROM, dans des circonstances analogues.

PRIME DE LA DIVISION ? : 66, rue Marceau – Chez SANTE SERVICE, la campagne de la CGT pour le relèvement des salaires et la reconnaissance du préjudice causé par la pandémie conduit la direction à s’inscrire dans le dispositif des primes COVID, payées au détriment de l’assurance-maladie. Avec cette difficulté supplémentaire d’une prime inégalitaire, quant à son montant, selon les départements (1500€ pour les plus touchés, 1000 pour les autres), discriminante entre soignants et personnels de « deuxième ligne », et sanctionnant « l’absentéisme » pendant la période de confinement. Bref, la double sanction pour les victimes du COVID, contaminés au service de la Fondation.

URSSAF À DISTANCE : 22-24, rue de Lagny – A l’URSSAF, la réunion téléphonique avec le CSE du 25 juin aura beaucoup porté sur le travail à distance (TAD) réclamé par 500 salariés mais que la CGT souhaite mieux encadrer. La CSSCT établira un bilan provisoire le 9 juillet, mais la question des locaux reste posée. La CGT réclame une prise en compte réelle des coûts induits par le travail à domicile (ergonomie des postes, équipements bureautiques, flux, assurance etc…) au-delà des 10€ par mois accordés pour … l’électricité.

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