Pas de retour à l’anormal

L’HÔPITAL OU LE CAPITAL ?: 28, avenue du Dr Fernand Lamaze – Le parvis du CHI ANDRE GREGOIRE était rempli dès 11h00, ce mardi 16 juin, par les soignant-e-s en grève et les soutiens de l’hôpital de Montreuil. Après les prises de paroles, le personnel s’est rendu en cortège aux bureaux de la direction pour faire entendre les revendications salariales, d’effectifs et de conditions de travail. Puis, après la manifestation parisienne, un nouveau rassemblement s’est tenu devant la Mairie de Montreuil, en présence de 500 personnes, devant lesquelles ont été réaffirmées les exigences d’un financement pour la santé à hauteur des besoins révélés par la crise et du maintien de la proximité hospitalière.

DOUANE À DOMICILE : 11, rue des Deux Communes – A la DOUANE, après 3 mois d’expérimentation sauvage du télétravail, la CGT obtient enfin l’ouverture d’une réflexion nationale sur le sujet. Un groupe de travail avec l’administration est convoqué pour le 30 juin, avec un menu chargé : rythme du télétravail limité à 2 ou 3 jours par semaine afin d’éviter toute rupture avec les collectifs de travail, droit à la déconnexion et mesure des éventuels transferts de charge avec le présentiel.

PNC AUX PORTES, ARMEMENT DES TOBOGGANS ? : 1, place Aimé Césaire – AIR FRANCE, grâce aux 7 milliards d’euros d’argent public avancés par le gouvernement…. va pouvoir licencier ! La CGT anticipe la prochaine annonce, lors du CCE du 3 juillet, de la suppression de 10 000 emplois au sein de la compagnie et retourne l’argument de l’âge des salarié-e-s, jugé trop élevé, en rappelant que la cinquantaine n’est pas non plus le meilleur des âges pour atterrir au chômage. Il est vrai que le « plan de soutien à l’aéronautique » est conditionné à la négociation de « nouveaux accords » sur des efforts de productivité… Mobiliser l’argent public pour financer les plans sociaux, à Air France comme à Renault, telle semble être la réponse du gouvernement au problème du chômage, que sa gestion désastreuse de la crise sanitaire a sérieusement aggravé.

SORTIE DU PÉTRIN : 35, rue des Clos Français – AUX DÉLICES DE MONTREUIL, le patron avait convaincu son apprenti boulanger, qui n’était plus payé, de rompre le contrat de travail « d’un commun accord ». Une carence que la CGT a fait sanctionner en référé aux prud’hommes : sortie du confinement aura donc coïncidé avec sortie du pétrin pour Wassim, qui obtient 3000 euros à titre de rappel et la condamnation de son employeur à ne pas rouler ses apprentis dans la farine.

PIQÛRE DE RAPPEL : 15, avenue de la Résistance – A la MISSION LOCALE (MIEJ 4-93), l’organisation des élections CSE ressemble à une course de fond. Légalement, celles-ci auraient dû se tenir en 2019. Faute de convocation, notre camarade Véronique RULLAUD s’était porté demandeuse des élections en janvier dernier. Le silence de l’employeur et le confinement qui a succédé se sont conjugués pour y faire échec. Cette fois, sur le fondement des nouvelles ordonnances, la CGT relance le processus électoral, avec un appel à élection… du 18 juin.

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