La comtesse de Ségur

pommade mais ne soigne pas !


RIEN (OU PRESQUE) À DÉCLARER…: 11, rue des Deux Communes – La DIRECTION DE LA DOUANE vient de chiffrer la prime d’activité promise aux agents pour leur engagement pendant la crise sanitaire. Et la reconnaissance n’est guère au rendez-vous, avec une attribution limitée à 40% des douaniers dont l’activité aura été jugée « prioritaire » et des montants plafonnés à 1000, 660 et 330 euros, selon le surcroît d’effort estimé. Critères que le SNAD-CGT juge relever du « fait du prince ».

DANIEL DANS LA FOSSE AUX LIONS : 170, boulevard de la Boissière – La SARL BÂTIMENT DANIEL avait été condamnée en 2017 par le Conseil de Prud’hommes à payer plus de 20000 euros à notre camarade Vasile OPRISAN qui travaillait plus qu’à plein temps… pour un salaire à mi-temps. L’employeur ayant fait appel, la décision vient de tomber : la Cour d’Appel de Paris confirme le jugement prud’homal et y ajoute 11000 euros d’indemnité pour travail dissimulé, outre 1500 euros pour les frais engagés pour sa défense syndicale, assurée par l’UL-CGT.

JUSTICE À l’ABATTAGE : 35, rue Cuvier – La COUR NATIONALE DU DROIT D’ASILE a repris ses audiences fin mai, dans l’urgence sanitaire, c’est-à-dire avec des procédures accélérées et dématérialisées laissant peu de chance aux demandeurs pour s’exprimer. La CGT dénonce ainsi la systématisation des audiences avec juge unique et le recours aux video-audiences… pour écouler le stock des affaires en instance. Associations d’avocats et de défense du droit d’asile ont décidé de saisir le Conseil d’Etat contre l’ordonnance du 13 mai autorisant et généralisant ces pratiques expéditives.

TÉLÉLICENCIEMENTS : 3, rue Franklin – TOP OF TRAVEL enclenche par visioconférence la procédure de licenciement de ses salarié-e-s de Madère. Les 4 sont ainsi invités à la même heure à se connecter ou à téléphoner au PDG. Il aura fallu tout l’entregent de notre déléguée Myriam GUEDON pour remettre la procédure dans les clous et permettre la téléassistance des intéressé-e-s à l’entretien préalable.

PLAFONDS CREVÉS : 1, place Aimé Césaire – AIR-France/KLM connaît sans doute la crise. Pas son PDG, un certain Ben SMITH, recruté pour un salaire fixe de 900000 euros et qui vient d’obtenir pour l’entreprise un prêt de 7 milliards garantis par l’État. Un si beau résultat méritait bien sûr une juste récompense, que l’assemblée générale des actionnaires s’est empressée de lui accorder, en votant pour un bonus supplémentaire de 768000€. Indiscrète par ADN, la CGT s’inquiète de l’usage que fait la direction de la compagnie de l’argent public…

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