Pour un gel hydroalcoolique des loyers 


SOLIDARITÉ INVERSÉE : 59, rue de la République – Chez BNP PARIBAS, tout est bon pour mettre le personnel à contribution. Faute d’avoir obtenu un accord dérogatoire sur les congés payés, la direction a entrepris de siphonner les jours de RTT et les comptes épargne-temps, en imposant aux salarié-e-s la prise de 7 jours de congés avant le 2 mai. Et de chipoter sur les tickets-restaurant… les restaurants étant fermés et le travail à domicile ne méritant pas 12 euros de prime de panier. Une indemnisation que la CGT souhaite au contraire étendre à toutes les situations engendrées par la crise sanitaire.

POUR LE JOUR D’APRÈS : 22-24, rue de Lagny – A l’URSSAF, la CGT avait mis à l’ordre du jour du CSE du 17 avril la question du dé-confinement. Guère de réponse de la direction, si ce n’est la prochaine convocation de la CSSCT sur le même sujet, avec de gros doutes quant à une reprise le 12 mai, sans aucun équipement (masques, gants, gel, etc…), surtout quand l’URSSAF s’obstine à généraliser les open-spaces et que le rôle du médecin du travail vis-à-vis des 30 collègues contaminés n’est toujours pas éclairci.

CASSE DE CLASSE : 25, rue Gabriel Péri – L’ÉDUCATION NATIONALE prépare aussi le jour d’après et annonce une rentrée noire pour Montreuil dans le 1er degré, avec 12 fermetures de classes dont 3 en maternelle, pour la nouvelle carte scolaire. La CGT ÉDUC’ACTION met à disposition des enseignants et des parents un projet de motion adaptable à chaque école concernée, à adresser à l’Inspecteur d’Académie et que l’on peut télécharger à l’adresse : https://93.cgteduccreteil.org/Carte-scolaire-2020-le-93-encore-et-toujours-sous-dote

STRICHER TRICHEUR : 283, rue de Rosny – Chez STRICHER, le travail gratuit devrait remplacer le confinement. C’est en effet le projet d’accord d’entreprise proposé par la direction, prévoyant le maintien du salaire à 100% pendant la période d’activité partielle, grâce à une « avance » pour faire le complément de 16% sur l’indemnité légale, récupérable par des heures supplémentaires non-payées jusqu’à la fin de l’année. La CGT, qui s’oppose à cet accord, souligne qu’un tel jeu de passe-passe constituerait une fraude, puisqu’elle aurait pour résultat d’organiser le travail en différé sur la période de chômage indemnisée par l’État !

LA SANTÉ Á LA POUBELLE ? : 66, rue Marceau – SANTÉ SERVICE emploie avec bien peu de protections les fameux salariés « en première ligne » et les vidéoconférences du CSE regorgent de réponses toutes plus farfelues aux alertes de la CGT. Ainsi, faute de blouses, la direction suggère la mise en place d’ateliers bénévoles, en mobilisant par exemple les enfants déscolarisés du personnel, pour recycler les sacs poubelle en combinaisons professionnelles… Drôle de symbolique vestimentaire, quand d’autres applaudissent les soignants !

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